Travail social : comment garder l’amour du métier ?
Journée organisée par la revue Empan et les éditions Érès.
Comment garder l’amour du métier qui a du mal à se définir entre éducation, soin, aide psychosociale ? Les professionnels de la psychiatrie sont-ils, en France, considérés comme des travailleurs sociaux (ce qui est le cas dans les pays anglo-saxons) ? Les éducateurs sont-ils reconnus dans leur fonction d’un prendre soin au sens d’aide au développement global de la personne ?
L’exigence de formalisation et d’évalua-tion obéit au principe de corrélation des pratiques avec les besoins de la population. L’intention peut paraître excellente, mais se traduit souvent par une hyperbureaucratisation qui tend, dans les faits, à dévitaliser l’accompagnement.
De plus, les praticiens du terrain social, médico‑social et psychiatrique, restent confrontés aux expressions des souffrances massives vécues par les personnes – adul-
tes, enfants, adolescents ou familles – qui se confient à eux. Si le management donne un cadre administratif à leur travail, les professionnels se sentent, en revanche, insuffisamment compris et soutenus dans la réalité de leur tâche et de ce qu’elle éveille de violence interne.
D’où ces questions que la revue Empan propose de mettre en commun au cours de cette journée de rencontre avec les professionnels et les étudiants : Comment les professionnels peuvent-ils garder l’amour du métier face à l’inflation des contraintes administratives, entre autres ? Comment développer les échanges professionnels intergénérationnels dans les établissements et services, afin de redéfinir ensemble les principes théoriques et pratiques du métier ? Comment soutenir notre capacité de s’identifier aux personnes en grande souffrance psychosociale, afin d’accéder à leur réalité vécue, ce dont dépendent le sens de l’action et le désir de bien faire ?
Lieu : Salle du Sénéchal
Renseignements :
Tél. : 05 61 75 15 76
Courriel : eres@editions-eres.com
Site : www.editions-eres.com