De l’adolescent à l’adulte, passages et transitions. VIIe Congrès ISAPP, Montréal, juillet 07

C’est à son congrès de Rome en 2003 que l’International Society for Adolescent Psychiatry (ISAPP) est devenue l’International Society for Adolescent Psychiatry and Psychology (ISAPP).

À son retour à Montréal, le Dr Patricia Garel, pédopsychiatre et chef du département de psychiatrie au centre hospitalier Sainte-Justine à Montréal, qui venait d’être élue à la présidence de ISAPP, s’est adressée à l’Ordre des psychologues du Québec et à moi-même afin de nous associer à l’organisation du prochain congrès ISAPP prévu pour 2007 à Montréal. C’est avec enthousiasme que nous avons accepté de participer à ce projet qui promettait plusieurs alliances : psychiatres et psychologues, d’Europe et des Amériques, chercheurs et cliniciens de l’adolescent, de l’enfant et de l’adulte. Le pouvoir créateur d’autant de rencontres ne pouvait que donner des fruits riches en nutriments intellectuels, motivationnels et sociétaux.

Nous n’avons pas été déçus. En effet, plus de 700 psychologues, psychiatres, intervenants sociaux et communautaires venus de 21 pays, se sont rencontrés, à Montréal du 4 au 7 juillet, et ont créé, par leur participation active et par les nombreux échanges, l’atmosphère riche et stimulante qui fut celle de ce VIIe Congrès ISAPP.  L’objectif du Comité organisateur dont nous faisions partie était non seulement de permettre la diffusion des connaissances, mais de créer des occasions de rencontre, d’échanges et de développement professionnel. Nous souhaitions  favoriser l’ouverture aux autres points de vue et aux disciplines voisines.

Les échanges et débats sur les facteurs biologiques, psychologiques et sociaux à considérer dans la compréhension, le diagnostic et le traitement des problèmes vécus par les adolescents étaient d’une grande actualité. Les questions posées et les réflexions formulées laissent clairement voir une tendance à l’intégration plutôt qu’au clivage entre les différentes conceptions du fonctionnement de l’être humain. Cela constitue sans contredit un signe de maturité pour chacune de nos professions. ◼︎