Figures de la passivité au grand âge. Accueils, écueils, risques et ouvertures
34e Journée d’étude de l’Association Rhône-Alpes de gérontologie psychanalytique (ARAGP).
Lors de sa précédente journée d’étude, l’ARAGP proposait de penser la Covid et le confinement dans le champ des institutions gériatriques. L’aventure n’est pas terminée, avec ses bas et ses hauts, nous obligeant à une forme de « vivre avec » porteuse de sa part d’incertitude. D’une manière ou d’une autre, cette aventure confronte chacun(e) à la passivité, quand ce n’est à la passivation. Le couple freudien actif/passif et ses enjeux de retournement et de projection croise les représentations sociales qui valorisent l’actif et dévalorisent le passif, si ce n’est dans l’éloge d’un lâcher-prise qui demanderait à être approfondi. Si la passivation s’articule avec l’emprise, avec un vécu d’impuissance subie, la passivité peut s’articuler avec un masochisme tempéré, avec l’attente, l’accueil de ce qui vient du dehors comme du dedans. La passivité ouvre potentiellement à l’espace de la rêverie, mais aussi à une forme de latence, au désespoir comme à l’espoir de retrouvailles avec des objets anciens ou récents.
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