L’inconscient et le cerveau. Rien en commun

Ve Congrès européen de psychanalyse (Pipol9) organisé par EuroFédération et psychoanalysis.
Après le décryptage du génome, les développements techniques de la science nous promettent de lever les derniers secrets du fonctionnement du cerveau. Neuro-ci, neuro-là, les espoirs sont grands, les progrès évidents. Toutes les dimensions de l’être et de la pensée sont maintenant visées et concernées. Affects, sentiments, névrose, sexualité, amour, haine et bonheur – plus rien n’y échappe. L’inconscient même sonne comme le dernier bastion dont on trouvera la clé neurologique. D’où les errances où s’engouffrent d’aucuns, psychanalystes évidemment compris, d’un possible décloisonnement des disciplines : le cerveau se présentant comme le dénominateur commun « naturel » de la supposition que le psychique est cérébral. Ce congrès donnera l’occasion à plus de cent quarante praticiens de démontrer les effets d’utilité publique de pratiques cliniques qui se fondent encore sur l’hypothèse éthique de l’inconscient, relevant du champ de la parole et du langage. La psychanalyse propose un choix éthique : promettre à tout un chacun qui veut s’y prêter qu’il ne sera pas comparé ni « rééduqué », tout en lui proposant de serrer au maximum les coordonnées singulières qui fondent l’inconciliable de la contingence qui lui est propre.
Lieu : Square Brussels meeting centre

Renseignements :
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