Transfert dans la psychanalyse. Rencontre avec Catherine Chabert

Val-de-Scie (76) - France

Journées organisées par la Société psychanalytique de Paris.

Dès le début de ses travaux, Catherine Chabert tresse au plus serré le fil d’Œdipe et celui de la séparation et de la perte : narcissisme et angoisse dépressive appartiennent l’un et l’autre au champ de la psychosexualité. Elle n’a de cesse d’affirmer la consubstantialité du sexuel et de la perte – y compris celle de la capacité d’aimer – et la paradoxale de la perte, en se centrant toujours davantage sur la différence des sexes, elle-même paradigme de la différence. L’expérience clinique du vif du transfert constitue la source à laquelle elle puise la force de ses élaborations métapsychologiques. La cure analytique qui actualise les désirs œdipiens, entre amour et haine, de l’identification au meurtre, de l’idéalisation à la déception, se fait entreprise de renoncement et d’abandon, mais aussi de conquête d’un peu plus de liberté : s’agirait-il dans la cure, d’aimer, de perdre et de quitter pour pouvoir aller aimer, perdre et quitter ailleurs ? Le masochisme, la douleur, le refus de guérir, la logique de la mélancolie, qui visent la dédifférenciation et le rabattement narcissique, ou encore l’amour maniaque peuvent entraver avec plus ou moins de force cette action du transfert, qui mobilise la passivité chez le patient et l’analyste, et l’expérience du féminin chez les deux sexes.
Lieu : Château de Bosmelet

Renseignements :
Tél.
 : 01 43 29 66 70
Courriel : spp@spp.asso.fr

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