Un bébé pour soi ? Assistances à la procréation, mutations familiales et transformations sociales

Paris (75) - France

Assistances à la procréation, mutations familiales et transformations sociales
Journée nationale WAIMH-France, Université Paris Diderot-CRPMS.
Aujourd’hui, un couple sur cinq consulte pour une infertilité et recourt à une assistance médicale à la procréation (amp). Cet usage de la médecine tient à différentes raisons, mais s’explique aussi par le retard des couples à concevoir, lorsque la fertilité devient moins favorable, ce qui impose des techniques sophistiquées. L’enfant, tant attendu, devient un impératif, et l’infertilité est vécue comme une calamité, une injustice, une infirmité. Les incertitudes, qui entouraient autrefois la procréation, donnaient aux rencontres une part de hasard et d’indécidable que les techniques d’aujourd’hui tendent à gommer, au sens où l’ambivalence liée au désir d’enfant n’a plus de place.
Or, le parcours de l’amp est lourd à la fois physiquement et psychologiquement, de sorte que plus de la moitié des couples arrêtent au bout du troisième essai. La demande est donc très forte, le parcours médical semé d’embûches, la pression psychologique intense. De plus, de nombreuses questions se posent : Jusqu’à quel âge peut-on procréer ? Faut-il autoriser les dons de gamètes à tous ceux qui en font la demande ? Quelles sont les questions éthiques face aux groupes de pression ? Y a-t-il un droit à l’enfant ?
Lieu : Université Denis‑Diderot
Halle aux farines, Amphi 1A

Renseignements :
Courriel : association@waimh.fr

 

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