Le clinicien et l’humour

Le Journal des psychologues n°258

Dossier : journal des psychologues n°258

Extrait du dossier : L’anthropologie clinique
Date de parution : Juin 2008
Rubrique dans le JDP :
Nombre de mots : 3000

Auteur(s) : Douville Olivier

Présentation

Lapsus, mot d’esprit, humour… sont autant de signes, événements de parole, à relever et à entendre dans la cure psychanalytique, dans l’espace du transfert, tant de la part du patient que du clinicien. Entre anecdote personnelle et rappel historique, une invitation à une sérieuse légèreté !

Mots Clés

Détail de l'article

Article dédié à Ballan Bagayoko, conteur infatigable
et qui m’a appris un peu de bambara dans de grands éclats de rire.

 

L’aptitude à l’humour était, selon le psychanalyste Jacques Lacan, « l’un des critères de distinction entre des sujets normaux et des malades mentaux ». Les psychologues égarés qui s’imaginent leur prétendue spécificité se tenir en un exercice de « testologie » risquent de n’apprécier que de façon pon­dérée cet aphorisme, dans la mesure où leurs instruments d’investigation de la personnalité sont tout à fait insensibles aux réponses où brille l’humour - de telles réponses résistant, le plus souvent, à toute cotation chiffrable.
Pourtant, le clinicien qui fréquente un peu les hôpitaux psychiatriques dans le cadre de sa profession est témoin, et parfois acteur, de tours de force langagiers qui pourraient évoquer un humour à l’état nu, sorte de « non-sens » accéléré où le signifiant des mots se détache de leur pesanteur de signe et fulgure.
Permettez-moi de relater un souvenir ancien. Ce matin-là, après avoir entendu, dans mon bureau de psychologue clinicien à l’eps de Ville-Évard, durant de longues heures, des hommes et des femmes parler de leurs préoccupations et de leurs tracas quotidiens, m’entretenir des petites cosmogonies portatives qu’on nommerait des « délires », déposer auprès de moi des traces de leurs activités d’écriture, ou encore s’enquérir de mes opinions sur des sujets assez divers, bariolés et toujours surprenants, après avoir reçu, et pas encore digéré, toutes ces assemblées de confessions hétéroclites, je me préparais, avec la satisfaction d’avoir passé une matinée bien remplie, à sortir du pavillon pour rejoindre l’internat 1 où, à l’heure du déjeuner, il nous était promis un repas « amélioré » et ­prometteur de quelques moments de confort alimentaire, assez chiches d’ordinaire, et donc attendus avec impatience, surtout par moi qui suis d’un naturel gourmand. À la porte du pavillon, un homme, le corps recourbé dans une pose de balancé en arrière, attentif et perplexe, de pied ferme attendait ma sortie. L’inquiétude profondément inscrite dans ses traits et dans sa voix, il me saisit par la manche et, fermement, me secoua. « Douville », dit-il, scandant mon nom à la cantonade, l’éclatant en syllabes vociférées, « on vient de me couper la tête ». Surpris et un peu las, je lui réponds du tac au tac, et sans préméditation : « Écoutez, Monsieur…, nous en reparlerons à tête reposée. » De ce ­moment-là, je garde encore un souvenir intact et maintenant souriant. Mais sur le coup… oh, sur le coup, m’ayant entendu dire ce qui m’était venu en tête, je n’étais pas si fier. Ce fut le patient qui conclut. D’un grand merci, il salua cette petite pause d’aération que je nous avais offerte, à mon insu, et partit tête haute rejoindre le hall et la salle de télé. Depuis, il insista pour me rencontrer à chaque fois que je venais travailler dans ce pavillon. Je lui devais bien ça. Que s’était-il passé ? Avais-je créé là un trait d’esprit ? Sans doute pas. Convenons d’abord que le soulagement que l’humour engendre se produit de part et d’autre, mais pas pour les mêmes raisons. Ce n’est que dans la mesure où cette réplique (au sens fort du terme) entraîna immédiatement une cessation de l’angoisse et de la prostration que j’en vins à la considérer comme une trouvaille. Mais qui avait trouvé qui ? qu’est-ce que j’aurais trouvé là ? ou, plus exactement, qu’est-ce qui m’aurait trouvé en ce point ? Le patient assurément, cet homme que je vis ensuite pendant de longues années, jusqu’à ce qu’il fût placé ailleurs, un peu plus dans la vraie vie, comme on le dit si facilement. Il m’avait choisi en tant qu’interlocuteur à venir, à partir du moment où ma voix avait donné une certaine forme de réversion aux images morcelées du corps. Du moins est-ce là l’hypothèse que je fais, l’exigence aussi que j’attribue à ce patient. Par mon « trait d’esprit », je mets en fonction une réponse à une demande que j’imagine chez lui. Le corps devient alors un morceau de phrase, un « signifiant » articulé à ma réplique. Immédiatement. Il n’y a pas ce relais entre sens propre et sens figuré, ce relais sérieux, ce relais dû à l’inertie du bon sens. À la place de ces conventions qui lestent le flux de nos échanges névrotiques ou, si l’on préfère le dire ainsi, de nos bavardages de chaque jour, un trait d’inconscient, à ciel ouvert provoque et confirme une rencontre de corps. Il faut insister ici. Ce trait d’esprit « ­involontaire », mais motivé, dont vous, lecteurs, assistez à la patiente dissection, est du registre de la communication orale. Il est porté par la voix. C’est bien ma voix qui prend en charge et redonne au sujet un bout de réel de corps, c’est bien le réel de ma voix, son autorité qui lui vient soudaine de sa façon de couper court en anticipant un recollement, qui se fait support d’un message.
Cela est d’importance pour un psychanalyste, et même si le reste de l’article portera sur des situations plus fréquentes dans notre métier (le fameux cadre du divan et du fauteuil), on n’aura garde d’oublier que les moments d’humour dans les cures, leurs moments poétiques aussi, sont portés par la voix, dans ce canal étonnant de l’émission sonore, d’autant remarquable que le regard n’est pas le vecteur privilégié de la rencontre entre la ­réalité physique de l’analyste et celle de son patient. Il n’est pas encore question d’humour, mais du pouvoir de la parole lorsqu’elle fabrique une signification nouvelle, qu’elle s’ouvre sur un nouveau rapport entre trois réalités qui sont au cœur de notre travail quotidien : les mots, le corps, le moi.
L’humour a donc à voir avec un acte essentiel du travail du psychanalyste qui est l’interprétation – ce haut moment où le psychanalyste prend acte de ce qui est dit en séance. L’idée que nous nous faisons ordinairement de ce qu’est une interprétation est relativement ­simple : elle renvoie à l’élucidation d’une ­énigme, à la résolution d’un problème, au déchiffrement d’une forêt de symboles. L’interprétation explique et donne du sens. Tenons-nous là le sens de l’interprétation en psychanalyse ? Non, assurément pas. Et, j’en reviens ici à la préoccupation centrale de cet article, si nous situons de façon inappropriée ce qu’est l’interprétation en psychanalyse, nous ne comprendrons rien à la dimension de l’humour en psychanalyse. L’interpré­tation en psychanalyse ne prédit ni ne délivre de sens ultime. Elle éclaire sous un jour nouveau la prise du sujet dans un discours, dans des paroles, dans des symptômes. Elle souligne l’équivoque.
L’humour devient ici un problème essentiel. Il ne s’agit pas ici pour le psycha­nalyste, en situation, de faire preuve de bel esprit ou, pis encore, d’ironie condescendante ou de belle âme. L’humour n’épingle pas l’autre. Son modèle n’est donc pas à rechercher dans un certain dandysme de la prouesse oratoire, du dernier mot. Le modèle de l’humour porte un nom dans la théorie freudienne. Il se nomme « mot d’esprit ». Ce « mot d’esprit » est à accueillir comme une trouvaille, il peut tout à fait être le fait du patient en psychanalyse. Et c’est souvent mieux ainsi.
Le mot d’esprit est un événement, d’ordre interpersonnel, mais qui ouvre sur le social et sur le culturel. Il est un événement de parole. Pourquoi S. Freud s’est-il attaché à entendre cet événement de discours ? Comment a-t-il su rendre compte de l’activité psychique qui donne naissance à ce processus qu’est le mot d’esprit ? Il faut tout de suite ici prévenir le lecteur. Cette pointe qu’est le mot (ou le trait) d’esprit est à situer dans un espace qui est celui de la cure, l’espace du transfert. En dégageant la nature symptomatique du trait d’esprit, S. Freud dégage d’abord la fonction défensive de l’humour. L’essence de l’humour réside dans sa fonction de nous épargner les affects pénibles. Mise à distance des émotions, certes, mais ce credo de la bonne distance tempérée n’est heureusement pas le tout de l’analyse freudienne des liens entre mot d’esprit et inconscient. Le psychanalyste s’est intéressé aux processus mobilisés par l’humour, faisant de cette activité le témoignage de la possibilité d’un fonctionnement sain de la psyché. Dès 1905, dans son livre Le Mot d’esprit et ses rapports avec l’inconscient, S. Freud décrit la structure du mot d’esprit sur le modèle du rêve. Déplacement et condensation de représentations mettent en évidence, en les détournant, les règles de la fonction du langage. Ces mécanismes permettent à une vérité de faire signe, de se dire de façon masquée. On se souviendra ici de l’anecdote sans doute la plus célèbre que contient le livre de S. Freud. C’est celui que l’écrivain Heinrich Heine attribue à son personnage, buraliste de loterie et chirurgien pédicure de Hambourg, Hirsch Hyacinthe, qui, en présence de l’écrivain, met en avant l’excellence de ses relations avec le baron de Rothschild : « J’étais assis à côté de Salomon Rothschild, et il me traitait d’égal à égal, d’une façon toute famillionnaire 2. » Prenant appui sur cet exemple, un mot d’esprit réduit à un néologisme qui comprime deux mots, « familier » et « millionnaire », S. Freud en dégage la pensée sous-jacente : « R. m’a traité tout familièrement, c’est-à-dire autant qu’il est possible à un ­millionnaire 3. »
Un tel exemple peut se comprendre, pour celui qui cherche à objectiver la technique de l’humour, comme une démonstration de l’aspect économique, élégant de l’humour. Ce dernier s’empare des plus petites unités distinctives, les composantes phonématiques du signifiant et crée ainsi une perturbation, une équivoque de la valeur signifiante de la phrase, lui faisant héberger, en ­contrebande, un énoncé d’un sens différent, voire antagoniste au sens attendu. Fort bien, et voilà pourquoi nous rions ? Peut-être, mais telle serait aussi la structure du lapsus, ce moment où la langue fourchant, nous nous sentons dévoilés, mis à nu et exposé. On commet un lapsus, mais on fait un mot d’esprit. Or, commettre un lapsus, ce n’est pas toujours drôle, d’autant plus qu’aujourd’hui tout le monde sait que le lapsus est freudien et donc révélateur, tout comme la rosette est lyonnaise et le beaujolais, nouveau. L’effet comique du lapsus fait partie du charme ne nos vies quotidiennes, et nous aurons beau vouloir prétendre rester un locuteur sérieux, le lapsus commis par nous rend, momentanément, peu légitime notre prétention à vouloir parler en maître.
Cela veut dire que, si trait d’esprit et lapsus ont même structure, et s’il n’y a aucune prime de drôlerie ou de cocasserie à accorder à l’une plus qu’à l’autre de ces deux formations de l’inconscient, c’est bien la position du sujet qui diffère alors du lapsus au mot d’esprit. Dévoilé, dans un cas, dévoilant dans l’autre, propose A.-D. Weill 4. « Dévoilé », oui, nous voilà par le lapsus réduit à ce qu’on vient de dire, à notre insu, et c’est violent, parfois, d’être épinglé de la sorte. On ne glisse plus entre les mots, on vient juste d’être assommé sous cette bourde inoppor­tune. Mais « dévoilant »… Qu’implique un tel mot, si ce n’est que le faiseur de trait d’esprit prend place dans un dispositif qui outrepasse les schémas de la communication. L’événement mot d’esprit dit un amour de la langue. Le mot d’esprit se dit en présence d’un autre 5, mais il s’adresse aussi à une forme de troisième personne qui n’est pas nécessairement une personne ­présente ­physiquement. Il serait plus adéquat de considérer cette troisième personne comme un autrui, qui serait, sinon le langage lui-même, l’ensemble de ceux qui sont portés par un respect, voire un amour, pour les pouvoirs poétiques de la parole.
S. Freud, logique avec sa méthode et fidèle aux enseignements qu’il recevait de sa clinique, a osé briser les protocoles de la conversation ordinaire, entre patient et médecin, en instaurant la règle fonda­mentale, inaugurale, des cures psychana­ly­tiques, et qui invite le patient à laisser couler les flots d’idées qui lui viennent, sans se soucier des contraintes de la ­logique, de la bienséance et de la véracité. La théorie du psychisme, que le psychanalyste a nommée « métapsychologie » et qu’il a édifiée à partir de l’analyse de la structure commune des rêves, des lapsus et des mots d’esprit, exigeait un dispositif libérant la parole des tyrannies du sens. Il se fait un lien circulaire et essentiel entre la théorie freudienne de l’humour et la théorie freudienne du ­dispositif ­psychanaly­tique, comme cure. À cela, une raison. Elle tient dans la conviction pratique et doctrinale que la vérité du sujet se fera jour dans une brisure de langue, qu’elle s’immiscera par l’équivoque du lapsus ou du mot d’esprit entre la contrainte du sens et la présence de signifiants dont les significations énigmatiques furent autrefois refusées par la censure. Cette vérité suppose un dispositif qui la fasse déraisonner afin de la faire résonner.
La cure psychanalytique incite alors celui ou celle qui s’y soumet à prendre ses lapsus au sérieux, c’est-à-dire avec humour. L’interprétation sera ici à comprendre, certes comme une technique, mais plus encore comme un acte qui ne fige pas le sujet sur un sens et sur un seul, mais dégage, comme problème et non comme faute morale, les affects et les passions contradictoires que trahissent les lapsus et qui donnent au symptôme sa ­consistance.
Façon de contester alors que le lan­gage soit le reflet de la réalité. Se défait l’idée d’une correspondance terme à terme – en miroir – entre les mots et les ­choses.
Il n’y a pas de garantie absolue du vrai, voilà, qui est sérieusement drôle. Et il n’y a pas cette garantie, dans la mesure où ce que le symptôme tout comme le mot d’esprit masque le plus n’est pas un sens univoque, mais c’est que le sujet est la contradiction même. D’où encore la nécessité que le psychanalyste ne soit pas en place d’idéal que l’on va rejoindre un beau jour comme le croit le naïf, mais qu’il offre un certain silence. Oui, pour le patient, le seul fait d’avoir à parler (c’est la seule chose que nous lui demandons), devant le possible silence d’un autre – silence qui n’est ni approbateur ni quinaud –, est ressenti comme une attente de vérité. Aux moments où le patient est confronté à cet enjeu et à cette mesure, la peur de perdre un peu trop de son moi est vive. Alors, oui, il tente de s’assurer qu’il y a du répondant, du semblable… comme si cela vivait en paix des semblables ! À ces moments, il voudrait bien que la relation de parole qui se noue dans une psychanalyse (ou dans une psychothérapie d’inspiration ­psychanalytique) soit du genre de celle que le cinéma américain véhicule à tour de bobines : une relation amicale et bonasse qu’agrémentent des flots de confidences de part et d’autre. On aura compris que, parlant d’humour en psychanalyse, je ne valorise pas le moins du moins du monde un humour qui résulterait d’une séduction réciproque, où l’on s’entendrait comme larrons en foire. La structure freudienne du mot d’esprit nous éloigne de ce genre de mirages. En effet, si le mot d’esprit crée un peu d’intelligente cocasserie, il fait plus. Il fait émerger et organise la figure de la troisième personne, un tiers qui n’est plus le maître ou le rival, mais un autre du langage, un destinataire du langage et de ses jeux, un autre jamais fixé une fois pour toute. Vous voyez que la théorie freudienne du mot d’esprit va bien plus loin que ne le vont toutes les entreprises virtuellement nées ruinées d’explication du comique. L’analyse de l’humour est ce qui permet de poser qu’il puisse s’organiser un rapport non tragique à nos formations de l’inconscient. Ce n’est pas la « chute » du mot d’esprit seulement qui compte, mais cette connivence qu’il installe dans un battement temporel en disposant dans le bonheur (bon heurt) de la trouvaille un espace où le tiers est comme « trouvé-créé » – on se reportera sur ce point aux nombreux textes de Max Kohn, dont le pétillant Vitsn, tout récemment paru 6. Certes, il peut arriver de rire avec certains de nos patients, mais de pleurer il ne faudrait sans doute pas, tout de même. Et, bien sûr, il est préférable pour les patients qui ont beaucoup d’états d’âme de faire la rencontre d’un psychanalyste ­d’esprit.
Vient ici une anecdote, ou sans doute plus : un moment d’invention de l’écoute analytique. La curiosité de S. Freud, son avidité et sa demande de savoir, tout cela l’amenait parfois à bavarder avec ses patients. Il s’est trouvé une jeune femme, fort névrosée mais fermement décidée à ne pas s’en laisser conter, Emmy von N. Un jour, elle se trouva fort excédée par le bavardage de S. Freud. Il témoigne : « Je lui donne jusqu’à demain pour s’en souvenir. Elle me dit alors d’un ton bourru qu’il ne faut pas lui demander toujours d’où provient ceci ou cela, mais la laisser raconter ce qu’elle a à dire. J’y consens. » On remarque qu’en rabrouant S. Freud, Emma dessine la place transférentielle non saturée par l’autoréférence de l’analyste. Elle désigne aussi le désir de l’analyste, comme désir d’une curiosité ardente. Mais il ne suffit point d’être intimé de se taire, pour que s’ouvrent les oreilles et qu’elles flottent. Et de ce qu’il ait ouvert ses oreilles au point de consentir permit à S. Freud d’inventer la responsabilité de l’analyste : supporter un transfert. Freud était un homme d’esprit.
Autant le dire, pour conclure, tant il est vrai que les conventions mondaines des psychanalystes manquent parfois cruellement d’humour. ■

 

Notes
1. C’est un « self » de nos jours. Quant à la qualité de ce qui y est servi… no comment.
2. Freud S., 1905, Le Mot d’esprit dans ses rapports avec l’inconscient, Paris, « Idées », Gallimard, 1930, p. 25.
3. Freud S.,
ibid. p. 29.
4. In
Les Trois Temps de la Loi, Paris, Le Seuil, 1995.
5. Il suffit de se prendre à témoin pour rigoler tout seul, mais ça ne dure pas longtemps, heureusement.
6. Kohn M., 2008,
VITSN. Mots d’esprit yiddish et inconscient, Limoges, Lambert Lucas.

Pour citer cet article

Douville Olivier  ‘‘Le clinicien et l’humour‘‘
URL de cet article : https://www.jdpsychologues.fr/article/le-clinicien-et-l-humour

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