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Le modèle multigénérationnel en thérapie de couple

Qu’il soit éphémère ou durable, stable ou conflictuel, le couple est le noyau émotionnel qui oriente la structure et le fonctionnement du système familial. Mais la clinique du couple est complexe et exigeante, et les thérapeutes de couple sont souvent démunis face à ce duo pas toujours lisible. C’est pourquoi Maurizio Andolfi et Anna Mascellani, spécialistes de la thérapie familiale, nous invitent à explorer la piste du multigénérationnel, un modèle qui propose d’accueillir, à certains moments de la thérapie, les parents, les fratries, les enfants et même les amis du couple. Une proposition singulière qu’Ivy Daure, membre du comité de rédaction du Journal des psychologues, les invite à développer dans cet entretien.


Soigner en temps de crise. À la recherche du sens perdu !

Auteur(s) : Renet Anne

Au cours de la première vague de Covid-19, l’afflux massif de patients dans les services de réanimation a considérablement bouleversé les repères des soignants, engendrant ainsi de nombreux remaniements de leur identité professionnelle. Cet article revient sur les adaptations qu’ils ont dû mettre en place pour tenter de répondre au mieux à leur idéal de soignant, soutenus par un travail de mise en sens des événements proposé par le psychologue.


Prévention et prise en charge des addictions : un enjeu pour la société et les employeurs

Auteur(s) : Brouwet Émilie

La lutte contre les addictions est un enjeu de santé publique depuis presque quarante ans. Elle fait également partie intégrante des obligations de l’employeur en matière de santé et de sécurité. Mais trouver la bonne posture est souvent bien complexe. Afin d’accompagner les entreprises dans leur positionnement en matière de prévention, l’auteure dresse ici un état des lieux des principaux modèles explicatifs des processus en jeu et invite à être attentif aux effets délétères de certaines organisations du travail. Comprendre la place de l’addiction dans notre société permettrait de mieux s’en saisir pour mieux la prévenir et la prendre en charge.


Radicalisation de l’ancestralité chez des adolescents soldats

Auteur(s) : Douville Olivier

Les enfants et les adolescents qui furent des « enfants soldats », rencontrés par l’auteur, ont vécu des régressions topiques et des destructions de ce qui fonde le rapport du sujet humain au pacte et à la parole. En quoi leur rapport à l’ancestralité, au nom de quoi ils ont combattu, a pu se trouver « radicalisé » ? Réduit à sa racine et non « civilisé » par l’initiation, l’ancêtre se fait ici le porte-voix d’une incitation à la destruction de ce qui se présente comme autrui. Ces enfants et adolescents soldats, tueurs le plus souvent indifférents, deviennent errants pour la plupart d’entre eux une fois la paix revenue. Comment les aborder alors, les accueillir, les entendre ?


Le retour des enfants de pays en zones de guerre : modalités d’accueil et prises en charge thérapeutiques

Le retour des enfants de zones de guerre, où l’un ou les deux parents étaient engagés dans les rangs de Daesh, relève de dispositions judiciaires et législatives depuis l’instruction inter­­ministérielle du 23 février 2018. Cet article témoigne des modalités de prise en charge de ces enfants dans un dispositif d’accompagnement et de soins dans le droit commun. Un accompagnement qui doit autant aider à prévenir qu’à soigner, mais aussi à engager un travail de symbolisation pour leur permettre de penser leur devenir.


Processus de radicalisation et difficulté du soin

Auteur(s) : Germani Stéphanie

Intervenant auprès de sujets incarcérés pour des faits de terrorisme, l’auteure évoque la complexité de ces prises en charge, dont certaines s’apparentent à celles de patients psychotiques. Elle partage l’impuissance ressentie parfois par le thérapeute face à ces processus de radicalisation, éprouvé par un transfert mortifère et qui voit son cadre et son éthique être mis à mal.


Clinique des sujets radicalisés en milieu carcéral

La radicalisation peut se définir comme la convergence d’une idéologie sectaire et d’un comportement violent chez des individus qui ne présentent pas de profil psychopathologique type et qui, bien souvent, ne sont pas conscients des mécanismes d’emprise mentale par lesquels ils ont été embrigadés. C’est pourquoi l’auteur propose que toute prise en charge clinique repose sur un contre-discours neutralisant l’idéologie, une contre-attitude désamorçant la violence et un contre-embrigadement déconstruisant les mécanismes de recrutement. Illustration de cette stratégie en milieu carcéral. 


La question de la « déradicalisation » : approche psychodynamique

À l’heure où la prise en charge de la radicalisation se caractérise par une approche qui viserait à accompagner les sujets radicalisés ou « en voie de radicalisation » vers un délaissement de toute radicalité, c’est ici la notion de « déradicalisation », à l’aune de ce que la clinique de ces sujets nous donne à entendre, qui est interrogée. L’approche psycho­dynamique nous invite alors à opérer un déplacement dans la visée de la prise en charge de ces sujets, pour un abord toujours singulier.


Après la tempête, que nous apprend la radicalisation sur nos sociétés

Auteur(s) : Lamote Thierry

Depuis une dizaine d’années, on a pu observer une vague de radicalisation djihadiste déferler sur nos sociétés occidentales, mais que vient-elle signifier ? L’auteur nous invite à l’envisager, tout d’abord, comme le résultat d’un recodage religieux des problématiques sociales autrefois analysées à travers la grille marxiste, mais aussi comme le symptôme transitoire du malaise dans les sociétés occidentales sécularisées, dominées par la rationalité économique. Cependant, il semblerait que de nouveaux recodages soient en passe de s’imposer, annonciateurs de nouvelles protestations…


Dispositif MonPsy : parcours inclusif et déqualification des psychologues

Les psychologues s’inquiètent pour l’avenir de leur profession et l’ont fait savoir lors de la journée de mobilisation du 29 septembre dernier. Au cœur de ces préoccupations, le dispositif MonPsy et la crainte de l’assujettissement des psychologues au rang d’auxiliaires médicaux. Pour illustrer les potentiels risques de déqualification des psychologues, Patrick-Ange Raoult opère ici un parallèle avec le champ de l’Éducation nationale où le parcours inclusif a déjà trouvé sa mise en œuvre.


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