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Les défauts de l’excellence
La recherche de l’excellence jouit, comme celle de la qualité ou de l’autonomie, d’un préjugé favorable : nul ne peut se déclarer contre l’excellence sans passer pour un médiocre ou un rabat-joie. Par principe, l’excellence est excellente, et sa recherche louable. Sauf que son application produit des phénomènes psychologiques et sociaux qui sont loin d’être tous positifs, et permet de cacher des processus de changement organisationnel qui détériorent en fait des valeurs sociales chèrement acquises au fil de l’histoire. En se référant aux nouvelles normes de l’excellence dans la recherche publique, examinons quelques défauts d’une cuirasse qui paraît si brillante de façade.
Marc Jeannerod, une vie de recherches en neurosciences
Marc Jeannerod nous a quittés le 1er juillet dernier à Lyon.
L’évolution de la place des psychologues à l’hôpital et les réformes hospitalières : points de vue et perspectives
La profession de psychologue hospitalier, son rôle, ses prérogatives et son organisation font l’objet de négociations avec la direction générale de l’offre de soin (DGOS) qui doivent, a priori, se terminer en fin d’année (1). Les enjeux et différentes options négociables doivent être éclairés. Dans le cadre de ces entrevues au ministère de la Santé ont été mis en place des groupes de travail spécifiques sur les aspects statutaires, le titre de psychothérapeute et la fiche métier. Ces domaines qui régissent le cadre d’intervention des psychologues exerçant à l’hôpital public concernent également l’évolution globale de la profession.
Les sorties culturelles à visée thérapeutique
Les activités se déroulant hors des institutions psychiatriques et proposées à des patients sont actuellement répandues dans les pratiques thérapeutiques. L’étude du dispositif de sorties culturelles mis en place dans un centre d’accueil thérapeutique à temps partiel (cattp) montre quels peuvent être les bénéfices attendus pour les patients, mais également l’importance du travail de pensée des soignants pour les réaliser.
Singularité des effets cliniques de l’écriture en tant que médiation à visée thérapeutique
Cet article propose un témoignage de la singularité des effets cliniques de l’écriture en tant que médiation à visée thérapeutique auprès de patients psychotiques accueillis au sein d’un hôpital de jour. L’écriture, comme activité de symbolisation, favorise l’émergence de la rêverie des patients, leur permet d’extérioriser leurs pensées et de se réapproprier une histoire. Un changement de positionnement s’opère qui concourt à ce nécessaire travail de subjectivation.
Subjectivation en atelier d’écriture : sortir de la norme pour trouver un sujet
Les ateliers à médiation thérapeutique visent à favoriser le processus de subjectivation par l’expérience de la créativité. Mais s’il n’existe pas de créativité sans limites, certaines normes, explicites ou inconscientes, peuvent entraver son déploiement. L’analyse des écrits produits par les patients et par l’équipe soignante montre comment la mise en tension de ces normes et du processus créatif peut aider le patient à se construire comme sujet.
Impacts d’un travail d’histoire de vie sur la prise en charge d’un patient psychotique
L’objectif de cet exposé est de présenter un outil peu utilisé en psychologie clinique : l’histoire de vie. Ce dispositif, en plaçant le sujet au centre du soin, plutôt que sa maladie, influe favorablement sur le regard porté sur le patient par l’ensemble des professionnels et, de là, améliore la prise en charge institutionnelle qui lui est proposée.
Effets de l’entretien individuel avec des patients porteurs de schizophrénie
À partir de brèves illustrations cliniques sera mis en avant comment, dans le cadre de l’entretien individuel, certains facteurs peuvent s’adresser au sujet singulier par-delà le masque du label diagnostique, et favoriser la mobilisation de sa pulsion de vie et de ses ressources psychiques.
L’examen psychologique. Articulation entre éléments diagnostiques et émergence du sujet
Le corps médical en psychiatrie adulte sollicite régulièrement les psychologues dans la demande d’aide au diagnostic. Le bilan psychologique peut alors être introduit dans la relation au patient au cours de son hospitalisation. Permettre au sujet de se situer au cœur de sa prise en charge, au-delà de sa pathologie, devient ainsi le centre de la préoccupation à chaque temps du bilan.
Le ciel sombre de la psychiatrie
Voici plusieurs années maintenant que les technocrates de la santé y travaillent avec assiduité : la psychiatrie de secteur, nous dit-on, a vécu !
