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Le sommeil et l’activité onirique,
et notamment les émotions ressenties au
cours du rêve, favorisent-ils des réactions
adaptées à d’éventuels dangers ou à des
situations que nous pourrions rencontrer
dans notre réalité éveillée ? De même,
en contribuant conjointement à la
consolidation de certains apprentissages
et à la gestion de notre vie affective,
le sommeil et les rêves contribuent-ils
de manière importante et bénéfique
à notre santé psychique et à notre
bien-être ?
Le bilan renseigne sur les déficiences,
favorise les décisions d’orientation
et ouvre sur l’accompagnement
psychothérapeutique et-ou une
rééducation. Les remédiations cognitives
sont largement utilisées dans d’autres
pays, mais sont encore peu souvent une
indication de suivi en France. Pourquoi ?
Présentent-elles des résultats tangibles
et durables ? Est-on dans le domaine
de l’éducation, de la rééducation,
de la thérapie ? Quelle place pour
le psychologue ?
Une nouvelle année scolaire s’engage, et avec elle les sempiternelles « Comment
transmettre le savoir, mais surtout l’envie d’apprendre ? », « Comment trouver la bonne
distance dans la relation pédagogique, et porter cette position de tiers confiée par la
société pour introduire l’enfant / élève au code culturel commun ? » Mieux comprendre
ce qui se joue dans le rapport à l’autre, au savoir, à l’apprentissage… pour être en capacité
de mieux s’ajuster… les clés d’un accompagnement réussi ?
Peut-on apprendre à être intelligent ?
L’éducabilité cognitive est-elle
possible ? Existe-t-il des méthodes
qui permettent d’apprendre
à penser sans s’appuyer sur les contenus
spécifiques des disciplines scolaires
ou des apprentissages professionnels ?
Les acquis sont-ils transférables ? En bref, peut-on apprendre à apprendre ?
Par la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, les « troubles dys »
ont été intégrés dans le champ du handicap 1. Mais, derrière chaque étiquette « trouble
dys » posée, se révèlent des difficultés propres à un enfant, qui nécessitent des modalités
d’évaluation et un accompagnement spécifiques, pour lesquels la collaboration étroite
entre médecin, psychologue, et équipe éducative sera fondamentale.
Que savent les enfants ? Quand maîtres et éducateurs veulent leur inculquer des programmes pour tous, beaucoup ne s'y retrouvent pas. L'enfant n'est pas une page blanche. Déjà il a rencontré le poids des mots qui comptent, éprouvé leur couleur, leur sonorité, leur goût. Aussi, cet ouvrage fait le pari de restituer la parole aux enfants, aux adolescents, où résonne le savoir dont ils sont détenteurs, parfois à leur insu. Les enfants en savent toujours plus que ne le soupçonnent les adultes - sur les secrets de famille, ce qui unit ou désunit, sur le désir... Face aux savoirs présentés comme des normes impératives, ils s'interrogent. Ceux qui témoignent ici de leur pratique se sont délestés de tout conformisme, qu'il soit familial, social ou cognitif. Chacun nous dévoile par quelles voies subtiles le symptôme d'un enfant noue sa vie et forme l'écrin paradoxal de son savoir précieux. Comment amener l'enfant à jouer sa partie avec les cartes qui lui ont été distribuées ? L'orientation psychanalytique est impliquée de diverses façons. Le lecteur découvrira que le savoir de l'enfant est un savoir authentique, à respecter comme tel. Reconnaître ce savoir intime, c'est ouvrir l'enfant, l'adolescent, à l'invention et à la découverte de savoirs nouveaux. Notre XXIe siècle déboussolé pourrait y puiser des ressources. Dans leur rencontre avec un enfant, les auteurs (psychanalystes, médecins, enseignants, éducateurs, psychologues) s'enseignent de ce savoir singulier qui opère en préservant sa part d'énigme.
Pour la plupart des enfants en difficulté d’apprentissage du langage écrit, les devoirs à la maison sont souvent le moment d’un resserrement incestuel adulte-enfant où le masochisme prime. Ce moment mortifère va à l’encontre même de la double séparation proposée par l’apprentissage de la lecture ; séparation des lieux familial et social, et générationnel. Inviter les parents à l’école dans le cadre d’une alliance pédagogique pourrait alors être essentiel.
Quand l’inhibition entrave les processus d’apprentissage, impacte les capacités relationnelles et la vie fantasmatique des enfants ou adolescents, le récit mythique peut devenir un outil de médiation précieux. Abordant des thèmes fondamentaux et favorisant l’identification aux héros, les récits mythiques « font barrage aux peurs, angoisses, agonies, à la violence et à la destruction » et peut permettre de s’exprimer, de se raconter, de relancer sa pensée et, au-delà, stimuler son désir de savoir.