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Les patients douloureux chroniques questionnent la pratique. Comment les psychologues cliniciens les écoutent-ils ? Qu’écoutent-ils ? Que font-ils de la dimension de la douleur ? En se fondant sur deux études de cas, les auteures montrent comment l’expression de la douleur physique peut révéler des souffrances psychiques passées. Et comment, à l’inverse, l’écoute du corps, peut bloquer la pensée du patient. Un pari et un parcours surprenants.

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Amener les professionnels à « dire sur le faire », à mettre des mots sur le travail réel si difficile à (s’)expliquer, apporter un étayage et un soutien clinique, relancer des dynamiques collectives là où régnait l’incompréhension… autant de situations qui nécessitent de la part du psychologue un constant travail d’ajustement des concepts, de sa méthodologie et de sa pratique. Illustration.

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Léa est une adolescente de quinze ans dont les problématiques illustrent bien celles de cette période charnière entre l’infantile et la vie adulte, et qu’elle met en scène ici dans la relation transférentielle, par un agir passant par des modalités variées telles que la recherche de séduction, la provocation ou l’expression dans un langage CRU. Au psychothérapeute, par sa posture et son travail de contre-tranfert, de permettre à l’adolescent de trouver la voie de l’élaboration.

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Si la place des psychologues dans les services de soins palliatifs peut sembler une évidence, il n’en demeure pas moins que les contours de cette pratique clinique, entre soutien des patients en fin de vie et de leurs familles et accompagnement des équipes soignantes, sont toujours à préciser. L’auteur témoigne ici de la nécessité de s’étayer sur une formation en psychologie clinique, complétée d’une formation en soins palliatifs, et sur un référentiel conceptuel toujours à construire, afin de pouvoir proposer un cadre que les patients pourront choisir d’investir comme thérapeutique.

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Huit récits cliniques où Pierre Kammerer relate la cure psychanalytique d'adultes qui ont subi, dans l'enfance, la haine de ceux qui étaient censés les aimer, leur père ou leur mère. Ce qui caractérise ces patients, c'est l'aveuglement dans lequel ils se sont enfermés pour ne pas démasquer la perversion d'un parent dont ils ne désespéraient pas d'être aimés. Aveuglement qui les conduit à rester dans la répétition des mêmes traumatismes, à ne pas se protéger du mal qu'on pourrait leur faire. Pierre Kammerer parle ici d'une « clinique du témoin » où l'analyste réintroduit la Loi Symbolique (interdit du meurtre, de l'inceste...), prenant ainsi la place de l'autre parent, celui qui, au moment du trauma, s'était absenté alors qu'il aurait dû l'empêcher. Cette restitution du témoin dans le patient lui-même permet à celui-ci d'instruire le procès de son « meurtier » et d'éprouver la colère ou la haine séparatrices qui lui donneront la capacité de se protéger. Pour cela, il aura fallu aussi que l'analyste « souffre » de ce qui a fait souffrir l'analysant, le lui traduise et porte avec lui, dans le transfert, la dénonciation de la perversion. C'est ce que nous enseignent ces huit récits cliniques. Pour conclure, Pierre Kammerer répond à Michel Onfray qui, dans son Crépuscule d'une idole : L'affabulation freudienne, accusait Freud d'être cupide, menteur et partisan des régimes autoritaires, et la psychanalyste d'être « une hallucination collective appuyée sur des légendes ». Face au philosophe, dont les violentes attaques sont les alliées des pulsions de mort à l'œuvre dans le monde, le psychanalyste se range résolument du côté du « travail de la culture » (Freud) pour qu'il se déploie sous le signe d'Eros.

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Au cours d’un travail de psychanalyse de groupe avec des patients obèses, des phénomènes transférentiels peuvent être captés dans le corps du thérapeute qui devront être symbolisés dans le travail thérapeutique. D’où l’importance de l’aménagement d’un cadre propice à l’accueil de ces mouvements, notamment par la composition d’une équipe de cothérapeutes.

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Avec, notamment, les contributions de S. Korff-Sausse, G. Reynier, R. Waintrater, M.-C. Célérier, N. Dumet, F. Villa, R. Péréité, A. Aubert-Godard.

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Établir la confiance, poser un cadre stable, accueillir la réalité de la demande, sont les bases de l’établissement d’une relation thérapeutique. Mais pour mettre en place et maintenir une bonne alliance thérapeutique, le professionnel aura à garantir qu’au sein de cette relation asymétrique, le patient puisse investir sa psychothérapie de manière autonome et en responsabilité. Les écueils sont nombreux, et le danger de la tentation du pouvoir est une des dérives éthiques possibles.

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En quelques mots, très vite, un patient met en place une relation d’emprise sur son thérapeute. La violence exprimée ou sous-entendue les place alors dans un impossible dialogue. Il arrive que ce type de relation s’inverse quand l’institution ne peut qu’exprimer sa souffrance. Claire Netillard et Claudette Hugon nous proposent ici d’analyser ces conduites, l’une intervenant en maison d’arrêt et l’autre travaillant avec des patients pénalement obligés pour violences sexuelles.

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Qu’est-ce qui peut conduire un pervers narcissique à consulter un psychologue ou un psychothérapeute ? Cette étude de cas vient illustrer l’impasse thérapeutique dans laquelle la prise en charge de cette pathologie peut conduire en l’absence d’une extrême vigilance du professionnel.

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