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La « quête de sens » au travail pour un épanouissement individuel, mais aussi collectif… c’est sous l’angle singulier de la philosophie pratique que l’auteur nous invite à la considérer. De sa position de psychosociologue et philosophe du travail, il égraine ici des situations où le fait d’avoir pu penser le travail ensemble, de l’avoir pensé dans ce qu’il pourrait être plus beau, plus vrai, plus juste, a permis de faire ce pas de côté suffisant pour supporter ou atténuer la pénibilité de la tâche.
L’éthique des psychologues et des psychanalystes se rejoint dans la question de l’écriture de la clinique dont les enjeux concernent les cliniciens eux-mêmes, les patients, et leurs divers interlocuteurs – institutions de soins ou sociales, tiers impliqués. Comment écrire, mais aussi lire la clinique ? Cet article nous propose d’y répondre aussi bien sous l’angle de la production que du destin des écrits.
La question du cadre se fond dans celle de la relation entre le soignant et le soigné, dans l’exercice clinique. Le cadre peut être protecteur, mais aussi défensif et empêcher le lien. Sa flexibilité dépendra de la solidité de la relation et des possibilités qu’il offrira pour entrer en contact avec l’autre.
Dans cet article, l’auteur s’interroge sur deux visions opposées du cadre dans la profession. La première, comme instrument de contrôle du patient. Contraignant et rigide, le cadre est nécessaire à la poursuite du traitement. La seconde, qui est mise en avant par l’auteur, envisage le cadre comme un moyen thérapeutique et non une contrainte. Un cadre flexible, qui appelle à une éthique et qui doit permettre une relation et une réciprocité entre soignant et soigné : le rapport libre d’homme à homme.
À moins de ne plus être libre ou en mesure de pouvoir les ouvrir ou les fermer, on ne prête guère attention aux portes. Pourtant, au sein des institutions médico-sociales, elles peuvent être source de mal-être professionnel, voire de maltraitance pour les usagers. Les situations exposées ici sont l’occasion de rappeler la nécessité d’une réflexion clinique et éthique autour du cadre institutionnel dans ses dimensions physique et symbolique.
Dans un contexte qui voit se développer des cadres de pratique de plus en plus souvent « hors les murs », le domicile peut alors devenir un entre-deux… entre le lieu de vie et le lieu du soin. C’est à une réflexion sur l’éthique clinique de ces pratiques dans un contexte institutionnel à laquelle nous invite l’auteur.Elle questionne ici la singularité de ce lieu du soin et la proximité dans la relation de soin induite par ce lieu de l’intime, le domicile.
Depuis la loi du 4 mars 2002, l’information en matière de santé constitue un droit auquel tout patient adulte peut aujourd’hui prétendre, et un devoir pour les équipes médicales. Cependant, de nombreuses familles demandent encore de ne rien dire à leur proche malade sur le diagnostic et, plus encore, sur le pronostic lorsque la maladie est grave et-ou qu’il s’agit de parler de soins palliatifs. Quelle légitimité accorder à la demande de ces familles ? Peut-on considérer cette demande comme une raison suffisante pour dissimuler au malade ce qu’il a ? Que vient exprimer cette demande pour celui qui l’adresse ?
Avec l’augmentation de la performance des bases de données et l’apparition des appareils connectés, la collecte des informations personnelles prend de l’ampleur.
Elle offre désormais une multitude d’utilisations possibles. Le champ de la psychologie n’y échappe pas. De quoi questionner cliniciens et chercheurs sur leurs pratiques actuelles et à venir
Même si les réflexions autour du Code de déontologie ont pris une certaine densité ces dernières années, l’ensemble des psychologues ne se reconnaît pas nécessairement dans celui‑ci. Le Code détermine un certain nombre de règles qui s’apparentent parfois au bon sens. Et les questions soulevées par la pratique du psychologue sont tout aussi essentielles telles que la responsabilité, le discernement, l’adaptabilité aux évolutions de la société. Claire Silvestre‑Toussaint nous livre ici ses réflexions fondées sur son expérience à la présidence de la CNCDP et de chargée de cours à l’université d’Aix‑Marseille.
La profession de psychologue, dont l’un des objectifs est de mettre du sens sur les conduites, comportements et ressentis, se prévaut d’un exercice respectueux de sa déontologie. Mais quand les psychologues parlent de déontologie, de quoi et de laquelle parlent-ils ? Pourquoi cet attachement à ce qui est censé servir d’étayage pour l’élaboration de nos postures professionnelles ?
Dans une société où l’utilisation et la place de l’écrit évoluent considérablement depuis quelques années, l’écrit professionnel, pour le psychologue, reste néanmoins un outil incontournable dont il faut connaître les enjeux et les limites pour ne pas faillir aux règles déontologiques de notre profession, notamment en matière de confidentialité. Patrick Cohen, ancien président de la CNCDP, revient sur les points qui en font un exercice périlleux et propose quelques préconisations concrètes.