Éthique

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Que vient signifier sur l’évolution de notre société le questionnement identitaire tapi derrière les demandes de bilans HPI ? Ces demandes doivent-elles être traitées comme n’importe quel symptôme ? Et comment ? Attachée à une approche psychodynamique de l’examen psychologique, l’auteure fait ici la démonstration de la nécessité de cette approche globale et livre les réflexions qui sont menées au sein de l’Association lyonnaise pour une clinique de l’évaluation psychologique.

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La question du diagnostic est essentielle dans les enjeux humains en psychiatrie et en santé mentale. Et cet enjeu humain essentiel n’est-il pas la reprise du sens de l’existence de chaque personne et le respect éthique de son cheminement singulier dans le champ collectif de la cité ? C’est à travers un détour historique par la thérapeutique active de François Tosquelles et la psychothérapie institutionnelle chère à Jean Oury, que Michel Lecarpentier nous invite à la réflexion.

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Les critiques éthiques du diagnostic en psychiatrie ne relèvent pas seulement de divergences sur l’éthique, elles sont consubstantielles de l’opération diagnostique elle-même. Invitant à explorer les principales options des détracteurs du diagnostic en psychiatrie, l’auteur passe en revue ce qui conduit au surdiagnostic, à la surprescription et aux troubles pharmaco-induits, questionne sa scientificité et nous invite à réfléchir à ses évolutions possibles. Le diagnostic éthique serait-il alors un passeport pour l’inclusion ?

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Lorsqu’une demande d’évaluation psychologique pour un enfant est exprimée, c’est, le plus souvent, en raison de difficultés scolaires. Et cette demande a explosé ces dernières années. Dans le même temps, le bilan tend à se réduire à un test de performances intellectuelles et à ses résultats chiffrés. Si la pratique du bilan est courante chez les psychologues de l’Éducation nationale, elle est en forte progression chez les psychologues exerçant en centre médico-psycho-pédagogique (CMPP) et en libéral. Les auteurs exposent ici les causes de ce glissement des pratiques et l’importance d’une approche qualitative pour repenser une clinique éthique du bilan psychologique.

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La « quête de sens » au travail pour un épanouissement individuel, mais aussi collectif… c’est sous l’angle singulier de la philosophie pratique que l’auteur nous invite à la considérer. De sa position de psychosociologue et philosophe du travail, il égraine ici des situations où le fait d’avoir pu penser le travail ensemble, de l’avoir pensé dans ce qu’il pourrait être plus beau, plus vrai, plus juste, a permis de faire ce pas de côté suffisant pour supporter ou atténuer la pénibilité de la tâche.

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L’éthique des psychologues et des psychanalystes se rejoint dans la question de l’écriture de la clinique dont les enjeux concernent les cliniciens eux-mêmes, les patients, et leurs divers interlocuteurs – institutions de soins ou sociales, tiers impliqués. Comment écrire, mais aussi lire la clinique ? Cet article nous propose d’y répondre aussi bien sous l’angle de la production que du destin des écrits.

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La question du cadre se fond dans celle de la relation entre le soignant et le soigné, dans l’exercice clinique. Le cadre peut être protecteur, mais aussi défensif et empêcher le lien. Sa flexibilité dépendra de la solidité de la relation et des possibilités qu’il offrira pour entrer en contact avec l’autre. Dans cet article, l’auteur s’interroge sur deux visions opposées du cadre dans la profession. La première, comme instrument de contrôle du patient. Contraignant et rigide, le cadre est nécessaire à la poursuite du traitement. La seconde, qui est mise en avant par l’auteur, envisage le cadre comme un moyen thérapeutique et non une contrainte. Un cadre flexible, qui appelle à une éthique et qui doit permettre une relation et une réciprocité entre soignant et soigné : le rapport libre d’homme à homme.

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À moins de ne plus être libre ou en mesure de pouvoir les ouvrir ou les fermer, on ne prête guère attention aux portes. Pourtant, au sein des institutions médico-sociales, elles peuvent être source de mal-être professionnel, voire de maltraitance pour les usagers. Les situations exposées ici sont l’occasion de rappeler la nécessité d’une réflexion clinique et éthique autour du cadre institutionnel dans ses dimensions physique et symbolique.

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Dans un contexte qui voit se développer des cadres de pratique de plus en plus souvent « hors les murs », le domicile peut alors devenir un entre-deux… entre le lieu de vie et le lieu du soin. C’est à une réflexion sur l’éthique clinique de ces pratiques dans un contexte institutionnel à laquelle nous invite l’auteur.Elle questionne ici la singularité de ce lieu du soin et la proximité dans la relation de soin induite par ce lieu de l’intime, le domicile.

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Depuis la loi du 4 mars 2002, l’information en matière de santé constitue un droit auquel tout patient adulte peut aujourd’hui prétendre, et un devoir pour les équipes médicales. Cependant, de nombreuses familles demandent encore de ne rien dire à leur proche malade sur le diagnostic et, plus encore, sur le pronostic lorsque la maladie est grave et-ou qu’il s’agit de parler de soins palliatifs. Quelle légitimité accorder à la demande de ces familles ? Peut-on considérer cette demande comme une  raison  suffisante  pour  dissimuler  au malade  ce qu’il a ? Que vient exprimer cette demande pour celui qui l’adresse ?

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