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L’analyse de l’ouvrage de William Golding, Sa majesté des mouches, qui met en scène
des adolescents narcissiquement blessés, fait la démonstration qu’éloignés du monde des adultes et de la censure de la culture, ces adolescents se trouvent livrés à la férocité de leur vie fantasmatique et sombrent dans la violence.
Faisant le parallèle avec les adolescents borderline, c’est là l’occasion de montrer en quoi une prise en charge hospitalière peut permettre de contenir les passages à l’acte, tout en offrant
une hospitalité aux fantasmes et aux émotions
liés à leurs violences.
Que vient faire résonner, pour le soignant et pour l’équipe, le surgissement d’un événement traumatique sur leur lieu de travail ? Quand l’enveloppe psychique de l’un des membres se trouve effractée, l’homéostasie de l’équipe soignante peut, elle aussi, être mise à mal. C’est ce dont témoignent les différents cas cliniques présentés ici. Aux psychologues du personnel de venir soutenir la recherche de sens et de catharsis, dont les enjeux se situent tant aux niveaux personnel qu’institutionnel.
Qu'est-ce que vieillir en huis clos ? À partir d'un événement représentant une menace réelle ou fantasmatique, un périmètre verrouillé est délimité autour d'une ou de plusieurs personnes âgées vulnérables. La parole, les actes, voire les pensées de celles-ci sont alors placés, plus ou moins durement, sous contrôle. Les relations familiales se dégradent, les aides professionnelles sont entravées. Ces situations, de plus en plus fréquentes, sont favorisées par la vulnérabilité liée à l'allongement de la vie et par la tentation du repli sur soi lors du grand âge. Deux grands dangers guettent alors : une surprotection infantilisante par un ou plusieurs membres de la famille ou des abus de toutes sortes (psychiques, sectaires, financiers, sexuels) avec l'emprise et la violence qui les accompagnent. Y sont confrontés tous les professionnels du maintien à domicile mais aussi ceux qui exercent en libéral, dans les différents réseaux gérontologiques, ou même en institution où le huis clos peut aussi s'immiscer. Du fait divers aux situations cliniques, en passant par les œuvres de création, les auteurs analysent les mécanismes agissant dans les huis clos, donnent des repères pour les identifier, alertent sur les conséquences et ouvrent des pistes pour en sortir.
Les psychologues cliniciens travaillent la plupart du temps en groupe et avec le groupe (réunions de synthèse, groupes de parole, entretiens familiaux, régulations institutionnelles, analyses de pratique). Pourtant la formation au groupe des psychologues cliniciens est quasi inexistante.
Après avoir éclairé les différentes théories du sujet et du groupe, sont analysées les diverses situations de groupes – le groupe familial, le couple et l’institution – afin de comprendre au mieux leur fonctionnement. Une réflexion sur les entretiens familiaux permet de reprendre de façon pratique les différentes notions parcourues : l’évaluation et l’indication, les objectifs, la mise en place du psychologue et ses interventions. Par ailleurs, des pistes de réflexion sont proposées afin d’aider le clinicien à résoudre les difficultés auxquelles il peut être confronté dans sa pratique quotidienne.
À l’heure d’un basculement
épistémologique de l’ancien
modèle de l’accompagnement
et des soins palliatifs vers
un modèle de « médecine
palliative », les psychologues
ont plus que jamais une place
à occuper dans ces services, pour
se faire les garants d’une éthique
humaniste.
Dans les services de soins palliatifs,
la demande d’entretien prend
parfois des tournures inattendues.
Un dispositif de soin spécifique doit
être pensé, qui ne soit pas intrusif,
pour permettre au patient d’investir,
dans la temporalité qui est la sienne,
une rencontre où il pourra mettre au
travail son vécu de la maladie.
Deux des psychologues qui ont participé à l’écriture du Référentiel des pratiques
des psychologues en soins palliatifs reviennent ici sur les observations de terrain
et les motivations qui ont conduit à l’élaboration collective d’un tel document.
Son objectif : être un outil au service des psychologues afin de les accompagner
dans le choix et la défense de leur pratique, de leur place et de leur spécificité,
tant pour eux-mêmes qu’auprès des patients et des équipes pluridisciplinaires.
Un résumé de ce référentiel vient illustrer le propos.