En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des services et des offres adaptés à vos centres d'intérêts.
Cela a été dit dès le début, trop c’est trop. L’augmentation des carburants, et pas seulement du gazole, a fait déborder le vase ou plutôt le réservoir, déjà trop plein. Les taxes précédentes, non digérées, comme la csg augmentée sur les retraites, et aussi celles annoncées, sont ressorties à juste titre. Et les informations sur les multinationales qui ne paient pas ou presque pas d’impôts ont augmenté encore un sentiment d’injustice. Cela associé à un style autoritaire, à une communication condescendante, voire méprisante, et à un acharnement sur la voiture en limitant abusivement la vitesse, on a obtenu un mélange détonnant, qui s’est appelé « gilets jaunes ». Voilà pour le point de départ qui a profité d’une diffusion ultrarapide et inédite par les réseaux sociaux.
En dépit de la monstration médiatique des souffrances et violences sexuelles subies par les femmes de par le monde, via #MeToo, la prise de conscience d’une société égalitaire peine à s’entrevoir.
Pour certains, les revendications d’égalité citoyenne susciteraient la crainte de perdre les privilèges que conférerait une société patriarcale.
L’auteur s’interroge sur la possibilité qu’une parole d’hommes puisse converger avec le discours féministe.
En quoi l’ouvrage Emmanuelle, livre très controversé dans les années 1960, affirmant une véritable idéologie de libération sexuelle à l’époque, peut être associé aux revendications politiques et sexuelles portées par Mai-68 et par des intellectuels tels Wilhelm Reich ou Herbert Marcuse ? À la lumière du présent, l’auteur nous propose ici une véritable mise en lecture de ces différents mouvements ainsi que de leurs fondements, comme celui du droit au désir et à la jouissance.
Pourquoi, dans ce projet de dossier, avoir associé jouissance et sociabilité ? Il faut considérer que dans une société qualifiée d’« hypermoderne », marquée essentiellement par l’individualisme, l’hypernarcissisme, l’hédonisme, le consumérisme..., mais aussi par des tendances au sacrifice du bien-être pour l’atteinte de performances socialement reconnues…, la quête de jouissance apparaît comme un besoin, une aspiration inextinguible.