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Des années durant, Dominique Szepielac se rend rue de l’Université à Paris chez Béla Grunberger, en réponse à l’invitation de celui qui deviendra son maître à penser, celui qui l’aidera à pousser ses réflexions plus avant, notamment sur le concept de narcissisme au cœur de son œuvre. De ces échanges, il livre ici la mémoire, les heures passées à s’étonner mutuellement quand la parole se nourrit de la pensée et devient féconde, et rend compte avec force de conviction de ses avancées théoriques.
Si la littérature souligne l’importance de l’identification du soignant au soigné et la valeur du contre-transfert dans tout processus de soins, qu’en est-il dans le cas de patients psychotiques ? Et comment penser alors l’empathie ? L’étude de cas cliniques montre que, dans un groupe analytique de psychotiques, l’empathie éprouvée par le thérapeute et les patients vient favoriser l’action thérapeutique. L’accompagnement de cette population présuppose-t-il déjà l’attitude empathique du soignant à l’égard de lui-même ?
Cet article résume le travail d’étude et de recherche que Solène Guittot a mené dans le cadre de son master de psychologie auprès d’adolescents dans un désir de mort, sous la direction d’Amal Bernoussi et de Jacqueline Finkelstein-Rossi. Elle interroge ici les liens entre dépression, narcissisme et mécanisme de défense chez trois adolescents suicidants hospitalisés dans un service de pédopsychiatrie.