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Si la politique actuelle dans le secteur de la petite enfance vise l’uniformisation des lieux de garde et le rendement, comment les professionnel(le)s du secteur peuvent‑ils(elles) s’adapter aux répercussions de ces logiques gestionnaires ? Comment l’humain et le relationnel peuvent-ils continuer de trouver leur place ? et la qualité d’accueil, l’éveil et le soin du tout-petit rester au cœur des pratiques ? C’est fort de son expérience que Frédéric Groux dresse le constat des changements qui ont affecté ces institutions et impacté le travail de leurs professionnel(le)s.
Les professionnels exerçant en crèche peuvent se trouver déstabilisés lorsqu’ils rencontrent un jeune enfant présentant des troubles du spectre autistique, parfois non détectés. Le rôle du psychologue apparaît ainsi déterminant pour fournir des outils de prise en charge. Cela permet d’étayer les professionnels confrontés à la violence des symptômes, mais aussi de soutenir les parents dans les solutions à élaborer. À travers un partenariat avec le lieu de soin de l’enfant, le lieu d’accueil qu’est la crèche peut devenir « centre de ressources ».
Il existe différents espaces où les parents peuvent
être soutenus. C’est le cas, notamment, des lieux
d’accueil enfants-parents, construits sur le modèle
des Maisons vertes de Dolto, ou encore des crèches
parentales, où les parents sont acteurs du projet
éducatif aux côtés des professionnels.
Passer au crible l’histoire et les fondements
théoriques et éthiques de ces espaces dédiés
aux enfants et à leur famille permet de s’interroger
sur ce qui fonde la notion même de coéducation
et sur la légitimité du statut de chacun, du cadre
et du fonctionnement institutionnel.
Accueillir un enfant en structure collective, c’est accueillir également
son anxiété, ses inquiétudes…
Aussi, donner aux professionnels de la petite enfance des clés de compréhension permettra
aux équipes d’opérer un travail de contenance pour réguler et métaboliser ces affects qui circulent
dans la crèche.
Le playgroup est d’abord un groupe
communautaire à visée ludique
pour l’enfant et social pour le parent
qui l’accompagne, souvent la mère.
S’il n’a donc pas de visée thérapeutique,
pour autant, à travers ce qui se joue
dans le partage entre mères, le groupe
assure une fonction contenante et
permet une amélioration de la qualité
du lien mère-enfant tout en favorisant
l’autonomie de l’enfant. Présentation
de ce dispositif d’outre-manche.
Rencontrer d’autres parents, échanger autour
de la parentalité, du devenir mère… telle
est l’une des vocations des lieux d’accueil
enfants-parents. Et lorsque ces mères
se trouvent en situation migratoire, coupées
de leurs repères culturels et familiaux,
ces lieux offrent un espace transitionnel de
réélaboration psychique qui leur permettra,
par la circulation de la parole et l’observation
des autres mères, de construire leur identité
de mère et d’enrichir leur parentalité
de cette double culture. L’exemple d’Annie.
Historiquement, les positionnements
maternels et des adultes à qui l’enfant était
confié étaient très proches et attendus comme
tels. Mais les connaissances médicales et
en psychologie de l’enfant sont passées par là et
ont conduit ces adultes à cheminer et à déployer
de nouvelles pratiques et positionnements
professionnels. Qu’en est-il pourtant de la
réalité de ce qui se joue au coeur de la relation ?
Analyse des processus psychiques communs
entre les mères et les professionnels de
la petite enfance, et des maux qu’ils peuvent
être amenés à partager dans leur lien à l’enfant.
Le collectif Pas de bébés à la consigne appelle à signer une pétition pour protéger nos
lieux d’accueil collectifs du jeune enfant du risque de devoir devenir concurrentiels et
pour, a contrario, qu’ils offrent encore de meilleures garanties pour un accueil de qualité.