Policier

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La politique est-elle un spectacle ? Comment ne pas envisager une telle perspective quand la valse des pantins devient une sorte de bal filmé incluant le risque de désigner l’homme politique comme un mauvais objet ? Dans un océan de redites, on assiste trop souvent à un effet d’hypnose collective où tout est dit et son contraire, dans des débats stériles tuant toute idée créative. La scénographie ressemble, à s’y méprendre, à un phénomène biologique, la destruction d’un corps lent. L’agonie d’une classe, politique, devient alors aussi écœurante qu’un plat roboratif, au point de ne plus avoir envie d’y toucher, dégoûté. Et puis, du délitement et de la confusion émerge une perle, les mots disent et l’inconscient parle : un premier ministre aurait peur d’être « ayraultisé » ; tout à son honneur viril, il renacle face à une érotisation qui participe pourtant à l’exposition du politique sur la scène sociale. Il s’oppose, son image doit rejeter celle de son prédécesseur. Les couples d’opposés ne sont-ils pourtant pas étroitement liés, à la façon de jumeaux déguisés ?

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