Psychothérapie institutionnelle

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Autour de la table, il n’y a que les patients. Personne pour les regarder, les écouter, les juger, les encourager ou les contredire. Les professionnels du soin ne sont pas loin, mais n’interfèrent pas. Du seul fait de ce dispositif original imaginé par l’équipe du CATTP de Mulhouse, une ébauche de mise en lien autonome peut être initiée.

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Se fondant sur l'idée simple que les relations peuvent soigner, la psychothérapie institutionnelle a changé le visage de l'institution de soin : elle en a fait une collectivité où chacun participe et s'engage, où soignants et soignés coopèrent, où il n'y a pas de murs, mais des réunions pour parler des problèmes. Ainsi, depuis les années 1950, la clinique de La Borde accueille des personnes psychotiques dans une communauté de vie qui préserve la singularité de chacun. Plaçant au centre de sa pratique le collectif, la liberté de circulation et la responsabilisation des malades, elle a fait des relations et des activités au sein de l'institution ses premiers alliés dans la proposition thérapeutique. Le collectif à La Borde se connaît dans ses effets. Il n'est pas une chose ni même un organigramme spécifique, mais il a des conséquences observables au plan intersubjectif (celui des relations entre individus qui construisent les sujets) et politique. Le collectif est à La Borde le moteur d'une forme sociale originale que l'auteure analyse. À l'aide d'outils issus de la philosophie et des sciences sociales, elle entreprend d'en saisir la spécificité, de l'analyser, de le comprendre, dans l'objectif de nourrir d'autres pratiques dans d'autres lieux.

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Les communautés thérapeutiques existent depuis les années 1940. Destinées à modifier les hôpitaux asilaires du milieu du siècle, elles ont ensuite quitté ces lieux pour offrir aux patients psychotiques une inscription dans la cité. Souvent installées dans de petites structures (maisons), elles ont approfondi différentes approches psychodynamiques susceptibles de répondre aux besoins de personnes stabilisées, mais insatisfaites de leur qualité de vie, ou en crise. Cet ouvrage rend compte des interrogations et des analyses des professionnels exerçant dans diverses communautés thérapeutiques au Québec, en France, en Belgique et en Suisse. Il a pour ambition de transmettre leurs fondements théoriques et leurs objectifs, l'évolution clinique de leurs résidents et les questions soulevées par leur accompagnement. Malgré les philosophies de soins et les modalités d'intervention actuelles qui reposent sur l'approche bio-sociale, les communautés thérapeutiques pour psychotiques ont persisté dans leur démarche et n'ont pas perdu leur pertinence. Les auteurs montrent que ces lieux de vie, où intervenants et résidents se stimulent les uns et les autres dans le cadre d'une coexistence commune et d'une relation thérapeutique vivante, laissent à tous la liberté de penser et d'agir.

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Psychologue clinicien, mais aussi infi rmier psy, médecin psychiatre ou encore travailleur social… l’ensemble des équipes mobiles psychiatrie-précarité oeuvrent pour implanter au coeur de la cité une veille sociale, un « prendre soin » singulier, une forme de parentalité institutionnelle.

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L'ouvrage relève le défi de parler du travail thérapeutique auprès de patients psychotiques à la clinique de La Borde (Loir et Cher). Depuis 1953, Jean Oury y développe une logique du soin où le présupposé d'un transfert psychotique, dissocié et multiréférentiel tient lieu de "mot d'ordre" éthique et politique. Dans ce contexte où coexistent logique poétique et rigueur du soin, l'auteure s'attache à décrire au jour le jour l'accompagnement des sujets dans le déploiement de la vie quotidienne. Les éprouvés et les ressentis dus à une proximité de la psychose ainsi que leur effets sont élaborés au moyen d'une analyse institutionnelle permanente. Est décrit, au travers une cinquantaine de vignettes, ce qui touche au corps et au psychisme, communs au psychotique et au soignant, entre-corps où se manifestent des symbioses partielles, amorces d'une unité du sujet. Ce mécanisme s'inscrit dans un lien transférentiel où l'approche de la psychose se trouve renouvelée par la requalification qui peut être faite du terme de "contaminations" en possibles thérapeutiques. L'auteure s'appuie sur les travaux de Searles, Benedetti, Resnik, Pankow, Michaud et Oury. Un lexique reprenant les expressions utilisées en Psychothérapie institutionnelle est proposé en fin d'ouvrage.

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Éprouver les limites de l’espace de thérapie et jouer avec… pour parvenir à jouer ou à rejouer, tout simplement… Ce pourrait être le début d’un travail psychothérapique qui permettrait aux enfants de se poser dans un espace trouvé-créé ? de pouvoir jouer psychiquement avec la réalité et la transformer dans des jeux imaginaires ? Les suivis de Thomas et de Ryan viennent illustrer la mise en place d’un tel espace de jeu au sein d’un SESSAD.

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Dans son ouvrage, Joseph Mornet propose trois grandes parties: Une première dans laquelle il décrit la naissance et le développement de la Psychothérapie institutionnelle et reprend le concept fondamental d'aliénation sociale selon plusieurs perspectives, notamment avec Marx et Sartre. Il montre comment la réalisation de « club thérapeutique » peut en résulter selon une dialectique subtile et opératoire.
Dans la deuxième partie, il développe l’idée de l’aliénation mentale en reprenant son parcours dans l’histoire de la folie, puis la « nouvelle administration de la folie » résultant des organisations plus récentes en matière de psychiatrie. Dans la troisième partie, il développe autour des grandes questions de transfert, psychose et institution, la pertinence des outils et des opérateurs conceptuels de la Psychothérapie institutionnelle.
Il précise en quoi des concepts fondamentaux, tels que celui de liberté, d’humour et de risques du soin peuvent ou non modifier profondément les conditions d’exercice de nos métiers de psychistes (Tosquelles). Enfin, il accorde une place importante à ce qu’il définit comme « soigner les soignants ».

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