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Après les risques psychosociaux, le harcèlement et le burn-out puis, à l’opposé, la bientraitance et le bien-être au travail, la thématique du sens donné à son activité et à son existence devient un champ de recherche et d’intervention pour les psychologues. Jean-Luc Bernaud nous introduit à cette problématique qui, dans la logique du bilan de compétences, donne une place centrale à la personne qui s’interroge sur sa vie, ce qui renouvelle les méthodes et les modèles en psychologie.
Si l’activité professionnelle exercée à distance se déploie de façon plus ou moins formalisée, occasionnelle ou permanente, le télétravail peut échapper en partie aux règles d’usage instituées par l’entreprise qui doit, pourtant, tenir compte de nouvelles conditions de travail. Cette modalité à laquelle adhèrent de plus en plus de salariés implique par conséquent un accompagnement soutenu par les psychologues afin que managers et salariés s’en approprient toutes les spécificités.
La problématique de la fin de vie à l’hôpital soulève de nombreuses questions d’ordres éthique, relationnel, organisationnel et de santé psychologique chez les médecins.
Considérée comme une population particulièrement exposée au risque de souffrance au travail, comment leur permettre de prendre en compte cette réalité intrinsèque à leur métier tout en préservant leur propre santé ? Quelle place les psychologues peuvent-ils avoir à leurs côtés ?
Accompagner les patients en fin de vie mobilise chez le soignant des ressources émotionnelles spécifiques, mais nécessite aussi un environnement psychosocial soutenant pour faire face aux conflits éthiques et à la faible latitude décisionnelle. En prenant appui sur une enquête qualitative menée auprès de professionnels de santé, cet article souligne le rôle prépondérant du soutien social et de l’organisation de travail dans le maintien du bien-être des soignants et le rôle primordial d’une approche préventive auprès des professionnels confrontés à la question de la fin de vie.
Dans le champ de la prévention des risques psychosociaux, le psychologue peut être amené à produire un écrit. Celui‑ci prendra une forme différente selon son cadre d’exercice et la nature collective ou individuelle de la prise en charge. C’est ce que l’auteure propose de mettre en lumière ici, à travers la variété des cadres possibles, pour en dégager à chaque fois les enjeux essentiels d’un écrit.
Longtemps sacralisé comme espace d'épanouissement personnel, le milieu scolaire n'est désormais plus aussi idéalisé : la volonté de proposer une « école pour tous », s'est heurtée à la réalité de prendre en charge des élèves aux histoires individuelles multiples et ayant un rapport au savoir, aux apprentissages, à l'autorité et à la vie en collectivité, très variables. Ouverte sur le monde, perméable aux enjeux sociétaux, l'institution scolaire n'est plus préservée des tourments qui traversent notre époque. Au-delà de ses missions pédagogiques de transmission des savoirs, elle se doit également de veiller à permettre aux élèves, petits et grands, d'évoluer au mieux dans leur parcours scolaire. Sur le terrain des établissements cette évolution n'est pas si simple à mettre en place car si la notion de RPS (risque psycho-social) est désormais bien ancrée dans les logiques du monde professionnel, cela est loin d'être le cas en milieu scolaire.
Avec Taylor, le « père » de l'organisation scientifique du travail, les ouvriers devenaient un rouage passif, astreint à une stricte conformité aux consignes et modes opératoires. Leur travail devait se dérouler indépendamment de leur état d'esprit, de leurs états d'âme et de leurs savoirs.
Le management moderne semble aux antipodes d'une telle orientation. Il clame sa volonté de reconnaître la dimension humaine des salariés, mise sur leur subjectivité, leur personnalité et tend à « psychologiser » les rapports de travail.
Pourtant Danièle Linhart soutient que la logique reste la même : dans les deux cas, s'organise en réalité une disqualification des métiers, de la professionnalité, de l'expérience qui tend à renforcer la domination et le contrôle exercés par les dirigeants. Le résultat est le même : un travail qui perd son sens, qui épuise. Pire encore, le travail moderne précarise subjectivement les salariés, qui, constamment mis à l'épreuve, sont conduits à douter de leur propre valeur et légitimité.
En rapprochant Taylor des managers modernes, l'auteur questionne cette idéologie qui prend de plus en plus de place dans la réalité du travail telle qu'elle se dégage à travers ses propres enquêtes et celles des spécialistes en sciences sociales du travail.
Évoquer les points d’achoppement rencontrés dans son quotidien professionnel, ses doutes, ses errances, les partager en groupe avec des collègues du même hôpital et les mettre au travail, tel est l’objectif des groupes de parole institutionnels. Réel outil thérapeutique pour les participants, il permet par l’échange et l’écoute clinique de redonner du sens à ce que l’on fait, d’envisager différemment une relation à un malade, de soulever des questions éthiques ou encore de transmettre un savoir professionnel. Illustration.
De plus en plus, les instances dirigeantes intègrent, mais non sans mal, la nécessité de prendre en compte les risques psychosociaux et de permettre aux personnels soignants d’élaborer sur leur pratique. Pour autant, si cela semble admis, la mise en œuvre des dispositifs se heurte encore à nombre de résistances et de fantasmes tant individuels que collectifs. La présentation d’un « espace de réflexion » interservices entre cadres témoigne des écueils rencontrés, mais aussi des bénéfices rendus possibles par un cadre contenant et sécurisant.