Subjectivité

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Lorsque le handicap moteur ou cognitif survient brutalement, la personne touchée vit une expérience contradictoire : elle voit ses capacités se réduire, mais a du mal à s’identifier au monde des personnes en situation de handicap. Les différentes dimensions du travail des psychologues avec les patients dans cette période d’entre-deux, souvent douloureuse à vivre, sont explorées ici, à partir de deux cas cliniques.

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Si le sens est devenu un champ d’étude de plus en plus important dans les sciences psychologiques, il y a encore beaucoup de défis à dépasser pour en saisir toute la complexité. C’est ici un éclairage sur les principaux enjeux scientifiques qui animent actuellement la communauté scientifique autour d’une modélisation dynamique, multidimensionnelle et multiniveau du sens, qui nous est proposé.

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À la lumière d’une situation clinique issue d’une pratique institutionnelle en protection de l’enfance est explorée la façon dont l’organisation de la fratrie viendrait induire ou renforcer un dysfonctionnement familial ayant pu conduire à un placement de deux frères, Victorien et Ovide. L’intérêt portera ici sur une clinique des positions subjectives au sein de la fratrie afin de voir comment celles-ci se révèlent être à la fois un témoignage de la problématique familiale tout en étant le moteur.

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Écouter les médecins pour leur apprendre à écouter les patients… telle a été l’une des préoccupations de Michael Balint qui, dès les années 1930, invectivait les médecins qui s’étaient laissé séduire par « l’esprit de laboratoire » à reprendre pied. C’est cette philosophie qui continue d’exister aujourd’hui au sein des groupes Balint : soutenir la subjectivité des professionnels, essayer de prendre en compte la complexité de la relation avec leur patient, les affects qu’ils ne parviennent pas à contrôler plutôt que de les évacuer…

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Beaucoup de nos lecteurs connaissent Claude Tapia, membre du comité de rédaction du Journal. Il nous convie dans cet écrit au cœur des observations et réflexions qu’il a nourries lors de son hospitalisation au printemps 2013. Très peu familier du milieu hospitalier, il témoigne ici de son ressenti et des préoccupations qui l’ont envahi en tant que patient, mais aussi des transformations psychiques que les soins médicaux et sa rencontre avec la « coque hospitalière et son contenu humain » ont entraînées.

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Les soins psychologiques sont souvent introduits par le biais d’un suivi médical à partir d’une plainte somatique. Cela se vérifie particulièrement dans la clinique spécialisée dans le cancer du sein. Placé en second plan, l’équilibre psychique revêt cependant un caractère primordial pour réinscrire le patient dans sa subjectivité.

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La médecine répugne bien souvent à prendre en compte le « drame subjectif » du malade. Pourtant, permettre au patient d’exprimer et d’associer librement sur ce qui lui arrive est une étape importante dans son parcours médical. Le cas particulier du combat contre la mucoviscidose, où la question de la mort est omniprésente, la perception qu’en ont les malades et les médecins, laissent percevoir combien la peur de l’échec et les fantasmes d’immortalité s’entrechoquent dans les discours. Au-delà d’une éventuelle victoire contre la maladie, quel goût aurait celle-ci si l’envie de vivre n’avait pas été soutenue… ?

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Dans les services de réanimation où la technologie est prédominante, où toute subjectivité semble abolie, où les équipes sont centrées sur l’objectivité du corps, la présence du psychologue vient rappeler la présence de la vie psychique et l’importance de tenir compte du sujet ici aussi. Une rencontre qui se fait au chevet du patient, au côté des équipes soignantes pour venir faire le lien entre le vécu de la période de coma et l’après, être le témoin parlant de cet entre-deux… L’être-là du psychologue prend ici tout son sens…

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Avec l’avènement de la médecine moderne, la psyché semble devenue un organe comme un autre et la dimension relationnelle patient-médecin est parfois quelque peu délaissée. Pour autant, on observe dans certains services de médecine une ouverture possible pour l’orientation analytique bien plus qu’en psychiatrie, les somaticiens faisant eux-mêmes le constat que l’espace subjectif ne cesse de faire retour dans leur pratique quotidienne. Une question d’idéologie ? de formation ? Discussion.

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L’approche psychanalytique du handicap vient questionner la manière dont est investi le handicap par le parent, par l’enfant, que cela relève du traumatisme, de la honte, d’un fantasme de transmission généalogique ou encore d’un déni… Aussi, quel rapport peut-on considérer entre le handicap et la réalité psychique, la subjectivité ? Que peut la psychanalyse dans de tels contextes ? Et qu’est-ce que l’expérience de l’approche du handicap apporte à la psychanalyse ?

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