Après l’enfance

IVe Journée d’étude de l’Institut de l’enfant.
Après l’enfance, si les transformations du corps et leurs conséquences sont au premier plan, l’irruption du sexuel fait plutôt surgir le ratage et l’impossible rapport au corps de l’Autre. Car, pour Lacan, « on ne jouit pas du corps de l’autre. On ne jouit jamais de son propre corps ». Alors, à qui, à quoi, à partir de quels symptômes, tente-t-on d’arrimer cette jouissance ? Comment se règlent les ballets nouveaux du sexe et du genre ? Quelles fictions inédites viennent s’y édifier ? Après l’enfance, quels tours prennent l’image narcissique et la sublimation dans le fait que l’on se sente garçon ou fille ? Comment traite-t-on son corps? Les objets de connexions virtuelles pullulent, mais leur utilisation échappe parfois aux notices des fabricants. Ces usages font-ils impasse ou solution ? Après l’enfance, le savoir n’est plus lié à l’autorité de l’Autre. Le respect, l’injustice / la justice, deviennent alors des exigences non articulées à une règle commune repérable, ce sont comme des événements qui percutent le corps. Après l’enfance, finie « la confusion des sentiments ? » Pas si sûr, quel sera l’objet de cette confusion et comment la traitera-t-on ? Quels discours vont prendre le pouvoir, et vers quels destins, funestes ou grandioses, virtuels ou terriblement réels, vont-ils précipiter les sujets ? Quels sont les symptômes qui témoignent de cette confusion dans le rapport à l’Autre : inhibitions, phobies, passages à l’acte ?
Lieu : Palais des congrès

Renseignements :

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Site : www.lacan-universite.fr