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Malléabilité linguistique, sécurité affective et processus d’acculturation

À partir d’un cas clinique, l’auteure illustre ici le potentiel thérapeutique du plurilinguisme, et notamment son caractère adaptatif dans le cadre d’un parcours migratoire. Ce parcours, c’est celui de Ling, une jeune patiente chinoise suivie pendant plus de quatre ans, et pour qui le recours à sa langue maternelle, mais aussi à l’anglais et au français à des temps précis de la thérapie, a permis d’engager une nouvelle dynamique dans les échanges et de pouvoir ainsi poser des mots sur son histoire.


Petite réflexion sur le langage. Ce que nous apprend la clinique auprès des enfants sourds

Comment aborder le monde qui nous entoure, penser la complexité des relations humaines, lorsque les mots font défaut ? En partant de sa clinique auprès des enfants sourds scolarisés dans un établissement spécialisé, l’auteure interroge les fonctions du langage : outil de communication, mais aussi support de la pensée et élément indispensable à la mise en sens, à l’élaboration psychique. Observant que le retard de langage oral ou signé peut impacter ces dimensions, elle souligne l’importance d’un accès précoce à la langue des signes pour pallier cette absence de mots.


Conte sur moi… Des mots au récit de l’acte criminel à travers l’art

S’il est souvent proposé aux auteurs d’actes criminels de mettre en récit les violences commises, le clinicien, tel un passeur, favorise la mise en mots et la parole afin que le sujet détenu puisse se réapproprier autrement son histoire, se réinventer. Tout comme l’art qui trouve son origine dans la sublimation, cette transformation des émotions en mots peut être conçue comme un acte créatif. En prenant appui sur différentes situations, l’auteure nous propose ici des pistes de réflexion pour considérer ce parallèle entre violence, acte créatif et place des mots.


Les mots dans la douleur

Dans le cadre de la maladie, lorsque les maux s’expriment, les mots peuvent, quant à eux, être parfois plus difficiles à poser. Comment, alors, aider ces patients ? Comment, lorsque la pensée opératoire fait obstacle à la quête de sens, l’étayage d’un Moi-peau défaillant et le tissage d’une « peau de mots » permettent-ils une élaboration psychique de la douleur ? Dans cet article, l’auteure nous invite à observer les stratégies thérapeutiques adoptées dans le suivi algologique d’un patient présentant une dépression masquée.


Les identités plurielles

Auteur(s) : Heslon Christian

L’École de psychologues praticiens organise à Lyon, les 6 et 7 juin prochains, un colloque qui se veut pragmatique et scientifique pour penser l’avenir des psychologues et de la psychologie. L’occasion de réunir représentants d’organisations, universitaires et acteurs de terrain pour évoquer les enjeux auxquels la profession, du fait de sa « pluriversité » et de ses identités plurielles, a à répondre pour évoluer.



Le déni des souffrances psychiques à Mayotte

Auteur(s) : Yssouf Rozette

Tiraillés entre les cultures comorienne, mahoraise et française, mais aussi entre tradition et modernité, certains jeunes mahorais sont en perte de repères identitaires, familiaux et sociétaux. L’auteure met ici en lumière les problématiques psychiques de ces jeunes qui évoluent dans un contexte socioculturel particulier où la culture du déni des souffrances psychiques semble instituée comme mécanisme de défense contre la dure réalité de leur vie.



Les états de stress post-traumatique après réanimation

Ces dernières années, le développement des connaissances autour du « post intensive care syndrome » a permis de mettre en lumière un certain nombre de facteurs de risque d’apparition d’un état de stress post-traumatique (ESPT) pour des patients sortant de réanimation. S’appuyant sur la littérature, les auteurs nous donnent des clés pour une démarche diagnostique et de prise en charge psychologique, afin de limiter l’impact négatif possible d’un séjour en soins intensifs en autorisant une meilleure réhabilitation et une réintégration moins douloureuse dans la société.


La guerre silencieuse et les nouveaux barbares

Auteur(s) : Lamadrid Martin

Lorsque des guerres éclatent et que des milliers de personnes se mettent en quête d’une nouvelle vie dans un pays sûr, l’accueil de ces exilés peut laisser apparaître quelques fissures dans le discours politique, révélant à quel point le terme « réfugié » est loin d’être un terme figé. Prenant l’exemple de la guerre russo-ukrainienne et de la prise de contrôle de l’Afghanistan par les talibans, l’auteur propose un regard « foucaldien » sur le travail clinique et psychanalytique avec ces réfugiés en France.


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