Corps

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Face à la maladie cancéreuse, corps et psyché se trouvent effractés. Des dispositifs d’accompagnement existent pour permettre aux patients d’éprouver leur corps de manière plus apaisée et de retrouver le chemin de la subjectivation mise à mal par la violence de l’épreuve. La relaxation, envisagée alors comme une forme singulière de soin de support, permet de réinscrire la double vie du corps… organique et psychique… dans le vécu du cancer par le patient.

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Depuis 2004, le centre de cancérologie Gustave-Roussy propose des ateliers de relaxation dans le cadre de la prise en charge psychocorporelle de patients atteints de cancer. Si la démonstration n’est plus à faire de leur utilité dans la gestion de certaines difficultés émotionnelles et de certains effets secondaires associés aux traitements, l’analyse qualitative de 247 questionnaires remplis par des patients a permis de mieux cerner leur vécu, leurs attentes et les limites d’un tel dispositif.

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Comment l’élaboration de l’image corporelle influe-t-elle sur les processus de symbolisation ? De là, que se passe-t-il lorsque l’enfant vit une situation de handicap, qu’il soit physique, sensoriel ou psychique ? La nature de l’accompagnement de l’entourage familial comme des équipes soignantes, et la veille de la bonne distance relationnelle, entre surprotection et laisser-faire, aura sans conteste un impact. Au thérapeute de soutenir cette mise en relation du corps, avec soi et avec les autres.

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Au cours de ses premiers mois de vie, le jeune enfant sera envahi de sensations corporelles qui alterneront entre tension du besoin et détente de la satisfaction. De la qualité des réponses qui lui seront apportées dépendra sa capacité d’apaisement réel et virtuel de sa motricité. Les troubles du comportement de Manuel viennent ici se faire l’écho d’un manque de soutien affectif et de surstimulations physiques.

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Qu’est-ce qui se joue derrière l’agitation motrice incessante de certains enfants ? Une manifestation de ce qui pourrait être considéré comme un clivage corps-psyché ? une recherche de sensations corporelles pour éprouver la continuité de soi hors de toute mise en relation ? la peur de l’abandon ? Travailler sur la place et le fonctionnement du paradoxe et de la contradiction dans la psyché et le corps du patient, mais aussi dans la situation thérapeutique, ouvre d’autres perspectives, dont le travail avec Noé en est ici une illustration.

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Depuis plusieurs décennies, tout s’accélère… tout va très vite… Trop vite ? La clinique quotidienne témoigne d’une augmentation très sensible des troubles dits « narcissiques », au détriment d’une symptomatologie névrotique plus classique. Une sorte de tendance générale pousse l’individu à se détourner du monde extérieur pour entrer dans la toute-puissance et l’illusion narcissique.

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Avec L. Julien, M. Le Samedy, G. Bréchon, C. Réveillère, V. Guérin, C. Condamin, C. Diere…

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Cette enquête qualitative sur les représentations qu’ont de l’eau et d’autres boissons les enfants révèle des éléments sur leur subjectivité, leur imaginaire à propos de l’eau et des boissons en général. Elle montre bien l’ambivalence de cette population qui lui fait appréhender l’eau à la fois comme substance sacrée par ses fonctions protectrices du corps et de la santé, mais aussi comme aliment à peu près banal, sans saveur.

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La détresse, la confusion, le désespoir, la menace par l'anéantissement - individuel ou collectif - constituent des états mixtes et des affects de référence des situations extrêmes. Qu'elles envahissent l'identité dans son rapport à la survie (dans l'intersexualité, les sexualités mélancoliques, les toxicomanies), le corps dans son rapport aux transformations (pubertaires, les modifications corporelles extrêmes, jusqu'au cadavre), ou le lien social (violences interindividuelles, traumatismes collectifs, psychopathologie du travail), ces situations ne peuvent être ignorées par la clinique contemporaine. L'extrême, parce qu'il concerne des situations qui se situent au bord de l'expérience humaine, oblige à repenser la théorie du sujet, le processus de subjectivation et les théories du traumatisme psychique. Les auteurs proposent d'étudier les effets de ces situations extrêmes sur le fonctionnement psychique individuel et collectif, et de présenter différents dispositifs techniques et outils dont disposent les psychologues pour s'adapter à des situations les mettant en contact avec des phénomènes traumatiques, sensationnels ou catastrophiques, ayant le pouvoir de sidérer et de paralyser l'activité de pensée. Comment survivre lorsque la psyché - devenue incapable de symboliser - est menacée de désorganisation ? Il s'agira pour les cliniciens de réinjecter de la pensée, de favoriser l'expression et la qualification d'émotions afin de réanimer un lien humanisant là où tout semble être en ruine, où plus rien ne fait sens, où les gestes du corps expriment ce que la bouche sidérée tait. Dans ces situations, les modalités de présence (jusqu'aux sensations corporelles éprouvées) sont essentielles dans l'analyse et le partage de ce qui se vit. Ce type de clinique oblige au développement de nouveaux outils (recherches actions, observations en situation) ainsi qu'au renouvellement d'une posture clinique adaptée à ces nouveaux objets de recherche reculant toujours plus les limites des réalités humaines.

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Avec, notamment, les contributions de S. Korff-Sausse, G. Reynier, R. Waintrater, M.-C. Célérier, N. Dumet, F. Villa, R. Péréité, A. Aubert-Godard.

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