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Dispositif médico-social, les Instituts thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques (ITEP), accueillent des jeunes souffrant de troubles psychiques altérant leurs capacités de socialisation et d’apprentissage. Si leurs pathologies sont qualifiées de « handicap psychique », reste à voir comment entrer en lien avec eux et leur permettre de « poser des mots sur les affects ». Du travail autour du processus de séparation-individuation aux rencontres dynamiques avec « temps de parole » et « groupe de parole », immersion en ITEP.
« Un jugement draconien », lit-on parfois ; Dracon fut le premier législateur dans l’Antiquité ; il eut pour idée de placarder les lois dans la rue pour que nul ne puisse les ignorer, faisant ainsi coup double sur le plan sémantique. Les lois qu’il promulguait furent connues pour être mortellement sévères.
Lors de ruptures, certains parents entrent dans une diabolisation systématique de leur ex-conjoint, rejetant la réalité objective des faits, tombant dans le déni : ils présentent un « Îlot délirant chronique », souffrance psychique difficile à prendre en charge et qui impacte l’enfant. Si celui-ci peut adopter les pensées du parent diabolisant, par conformisme, une observation attentive de ses souffrances devient alors primordiale pour proposer une aide et lutter contre l’émergence d’attitudes irrationnelles.
L’adoption est le fruit d’un processus complexe et conflictuel. Erica Francese explore avec acuité les représentations sociales et les fantasmes qui l’accompagnent, et parfois le polluent, le statut trouble ou ambigu de l’adoptant – oscillant entre la bienfaisance et la rapacité – et la démarche sublimatoire de comblement du vide associé à la question des origines par « un travail d’acculturation ».
Le Syndrome d’aliénation parentale peut être évoqué lors de conflits parentaux, mais il nécessite encore d’être défini, appréhendé et l’évaluation optimale des mécanismes de cette manipulation, aliénation, de l’enfant est nécessaire. S’intéresser au SAP, c’est se pencher particulièrement sur la situation de l’enfant : se considérant « libre penseur », il peut en réalité agir et s’exprimer sous l’emprise du parent aliénant. Mais dans quelles mesures ? À quel moment peut-on parler d’aliénation ? Si le SAP est une réalité, systématiser son recours pourrait être une dérive.
La surdité d’un enfant, mal intégrée et mal vécue, peut engendrer des comportements inadaptés, des actes de violence, chez le sujet qui en est affecté, et chez l’« autre », le proche dont elle affecte la relation. Abordant cette problématique au regard de la société libanaise, cet article interroge les réactions des parents et enfants qui se défendent face à cette source d’angoisse que représente la déficience auditive. Comment ne pas tomber dans le déni de la surdité, l’accepter, s’adapter et ainsi favoriser l’épanouissement psychique et relationnel de l’enfant sourd ?
« Les êtres humains ressentent comme bizarre, et par là même virtuellement menaçant pour eux,
tous ceux qui ont une différence » (Chiland C., 1995).
Respecter les traditions culturelles de chacun est essentiel, mais quand les usages induisent des troubles graves, intervenir l’est d’autant. Par sa mission humanitaire menée au Tchad, l’auteur témoigne des problèmes de malnutrition aiguë d’enfants et des coutumes liées à ces souffrances. Assurer la mise en place d’un programme de traitement et de prévention passe par la découverte des croyances et logiques de l’« autre », pour permettre une reconnaissance mutuelle et ainsi agir « ensemble ».
Le Syndrome d’aliénation parentale permet de caractériser des phénomènes survenus lors de rupture, clivant les familles entre le « Parent gardien » et le « Parent refusé ». Mais n’y a-t-il pas un sérieux danger de cataloguer bon nombre de situations sous ce syndrome alors qu’en réalité les cas sont plus complexes et auraient des causalités multifactorielles ? Jean-Yves Hayez s’interroge ; et nous rappelle que, pour appréhender, comprendre et prendre en charge famille et enfant, l’investissement intensif de services judiciaires et sociaux est primordial.
La situation de séparation du couple parental place l’enfant dans un contexte difficile, en ce qu’il l’oblige à vivre des ruptures relationnelles itératives et une perte de la sécurité apportée par la continuité relationnelle. Lorsque cette situation, nécessitant une élaboration psychique coûteuse, se double de complications relationnelles majeures entre les parents, l’impact sur la structuration psychique augmente.
Les possibles souffrances narcissiques d’une mère et d’un père lorsqu’ils se séparent se répercutent sur leur vie, sur leur relation, et surtout, sur leur relation à l’enfant. Ce dernier, instrumentalisé, enjeu des conflits pour sa garde, pourrait alors souffrir d’une forme d’assujettissement à l’un des parents pour rejeter l’autre et se couper de toute relation avec lui. Richard A. Gardner a proposé d’isoler un syndrome à partir des signaux cliniques observés dans ces situations de séparation conflictuelle. Voici les critères d’évaluation diagnostique qu’il propose.