L'enfant depêché, l'enfance empêchée

SERIGNAN (34) - France

En 2016, nous nous intérrogions déjà sur le temps à travers "le temps des uns, le temps des autres". La question du temps continue à s'inviter de façon inisitante et récurrente mais différente. Les temporalités collectives et individuelles s'entrechoquent à tous les âges de la vie ave un glissement du "Nous" vers le "Je". Le temps de la grossesse bien qu'imcompréssible reste subjectif. Dès la naissance, le temps s'insinue chez l'être humain par le corps dans les pas alternants du plaisir et déplaisir. Il faut du temps pour que l'enfant déploie du sentiment d'être au sentiment d'exister, alors que parallèlement se construit l'identité des parents. Dans notre monde en constante accélération, l'injonction de la rentabilité pèse sur nos reflexions et sur nos actes : vivre plus vite pour vivre mieux ? Ceci a des conséquences sur le temps périnatal et celui de la parentalité, et peut conduire les parents à attendre de l'enfant des performances incompatibles avec son stade de développement. A oublier le temps de l'enfance, en voulant gagner du temps : ne le faisons nous pas perdre à nos enfants ? Prendre le temps de la recontre, perdre du temps, c'est créer, apprivoiser les différences, respecter la distance et donc s'inscrire dans l'espace. Nous vous proposons de perdre du temps... "L'espérance, ce merveilleux souvenir du futur..." d'après JL Borges.

Lieu : La Cigalière

Renseignements :

Site : https://www.beziers-perinatalite.fr/post/rencontres-des-2-et-3-juin-2023

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