L’hystérie féminine, l’hystérie masculine : que dit la clinique ?

Conférence-débat organisée par l’APSY-APC.

Avant que l’hystérie ne soit nommée et interrogée par la psychanalyse, elle traversait déjà toutes les époques, dérangeant les ordres institués et poussant aux agirs qui ont marqué notre histoire. Ses formes d’expression, étroitement liées à la structure sociétale, sont à la fois témoins et révélatrices des représentations à l’œuvre dans une société donnée. Longtemps énigme voire défi, qu’en est-il de la place de l’hystérie aujourd’hui ? Si la « grande hystérie » de Charcot n’a pas disparu, elle se fait plus discrète dans ses manifestations, au point de ne plus exister dans le discours clinique et la nosographie psychiatrique. Ainsi, l’attachement à la sémiologie a peu à peu évincé l’approche psychopathologique et rejeté le concept d’hystérie, qui ne peut se saisir que dans une perspective psychodynamique, en référence à un discours porteur de sens. De moins en moins considérée dans nos institutions de soins, voire controversée, cette clinique nous semble importante à réhabiliter et à enrichir. Gorana Bulat-Manenti, psychanalyste, nous propose aujourd’hui, à travers cette conférence, une revisite de cette entité clinique.

Lieu : Pavillon Pierre‑Janet-ch Henri‑Laborit

Renseignements : 
Tél. : 05 49 88 39 50
Courriel : atp.poitiers@wanadoo.fr ou f.pineau@ch-saintonge.fr