Pour effectuer une recherche précise veuillez utiliser le moteur de recherche détaillé.
Groupes de soutien pour une libération de la parole
L’investissement du personnel médical dans la prise en charge des patients durant ces temps de pandémie est applaudi et par l’opinion publique et par les médias. Les soignants, au cœur de la crise sanitaire, traversent en effet des épreuves douloureuses. Mais que savons-nous réellement des difficultés auxquelles ils se confrontent, de leur ressenti ? Un groupe de soutien a été mis en place pour faciliter l’expression libre de leurs émotions, de leur vécu au quotidien. Partage d’expérience au sein d’un hôpital.
L’expatriation, ou le fantasme de rupture avec le pays d’origine
Tout quitter pour partir vivre ailleurs, à l’étranger. Changer de vie. Quitter son pays, s’expatrier… Mais pourquoi ? Que quitte-t-on ? Et comment le psychologue peut-il aider ces « explorateurs » de l’inconnu, finalement en quête de repères et de pairs ? Dans cet article, l’auteure, elle-même un temps expatriée en Espagne, revient sur cette question du « fantasme » et de l’eldorado d’un ailleurs, qui renvoie presque à chaque fois aux « fantômes » du passé. Une passionnante clinique de l’expatriation.
La thérapie libre. Expérimenter un nouvel accompagnement du cancer du sein
La thérapie de libération et résilience émotionnelle, appelée « thérapie libre », propose un suivi psychologique, accompagné de soins énergétiques, d’un état modifié de conscience et d’un travail sur le transgénérationnel. Afin de cerner au mieux les bénéfices et les limites d’une telle méthode, les auteurs ont mené des entretiens semi-directifs auprès de patientes atteintes de cancer du sein et ayant bénéficié d’un tel accompagnement. Présentation de cette étude.
Violence, YouTube et thérapie
Les écrans, le numérique et sa pléthore d’applications ont fait irruption dans notre société et, de fait, dans la vie des patients et nos consultations. Le cas clinique de Sacha, qui retrace deux années de thérapie avec un préadolescent suivi en sessad, en proie à des comportements violents à l’école et à la maison, et fasciné par les vidéos sur Internet, en est une illustration. L’occasion pour l’auteure de proposer une réflexion sur la place que vient prendre le numérique dans les psychothérapies d’enfants, et plus précisément sur l’utilisation de YouTube en tant que médiation numérique au sein de l’espace thérapeutique.
Violences en justice
La lecture du procès donnée dans cet article se veut illustrer certaines violences pouvant se manifester au sein d’un tribunal. L’auteur, convoqué dans une affaire judiciaire au titre d’expert, témoigne de la hargne qui s’y est déchaînée de la part des parties concernées, laquelle semble l’avoir emporté sur la possibilité d’un procès « équitable ». Ainsi, les faits rapportés font état de ce que l’expertise psychologique relève davantage d’une clinique de l’improvisation, et interrogent quant au rôle qu’il est attendu des experts.
Violences contemporaines. Cinéma et psychanalyse
Des violences criminelles qui pourfendent notre monde, celle exercée par le terrorisme islamiste est ici mise en exergue pour interroger son impact sur la jeunesse. Et c’est par la rencontre du cinéma et de la psychanalyse que l’auteur nous y invite à travers le décryptage de quatre films qui documentent sur les exactions mortelles du djihadisme. Le discours-cinéma d’images qui parlent et bougent et celui de la psychanalyse qui authentifie la parole du sujet pourraient mettre au jour l’enjeu de notre rapport aux pulsions de vie et de mort.
La violence technocratique de nos sociétés du spectacle
S’il est clair qu’une société ne peut se dispenser de règles et de normes sociales, la bureaucratie capitaliste ne cesse de s’imposer grâce au développement combiné de la technologie et du droit. L’auteur pointe ainsi une intensification des dispositifs de normalisation sociale, disposant les individus à la servitude volontaire et au « Droit mou ». Ce dernier, défini comme un ensemble de recommandations, de règles pratiques pour la marchandisation de la société du spectacle, étoufferait toute créativité et authenticité. Et même si l’auteur fustige cette société de soumission sociale et de violence, ses propos sont un appel à résister.
Tuer l’autre pour exister
Alors que les tueries scolaires sont perpétrées par des adolescents en mal de reconnaissance, dévorés par la haine de l’autre, le djihadisme brandit sa radicalisation au nom de Dieu, d’une renaissance. L’auteur expose comment ces deux formes de violence contemporaine – construites sur l’acte de tuer en toute impunité, sur la glorification de leurs agissements de cruauté, sur un fantasme de toute-puissance – ont une résonance particulière chez les jeunes en souffrance.
Réflexions sur les origines de la violence. Entre Bible, mythologie grecque et psychanalyse
La violence est intrinsèque à la nature humaine. Les écrits fondateurs tels que L’Odyssée, l’Iliade, dont le récit de hauts faits guerriers relate des actes de mise à mort, témoignent de sa réalité. De même que les textes sacrés de la Bible qui, au nom de Dieu, requièrent des preuves d’une foi sans faille à travers des sacrifices humains. Selon l’auteur, passion de la mort et violence de l’expérience religieuse étaient à l’œuvre. Toujours actives, violence et destructivité s’expriment sous d’autres formes : terrorisme, régimes autoritaires, démocratie bafouée... Des figures contemporaines qu’il est urgent de combattre pour les générations à venir.
Et si on demandait au psychologue…
La hausse notable des états dépressifs, en France, dus aux confinements successifs de la Covid-19, a accéléré les orientations de l’État autour de la prise en charge des consultations de psychologues libéraux. Alors même que ces remboursements étaient encore en expérimentation dans quatre départements, les initiatives lancées par Matignon, au moins auprès de deux populations dites vulnérables, renforcent l’urgence de construire des modalités qui tiennent compte de la réalité de la profession. L’auteure regrette qu’une fois de plus, les professionnels concernés n’aient pas été consultés, et s’inquiète de certains raccourcis dommageables, et pour le patient et pour le psychologue, qu’un tel projet induit.
