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Quand le projet d’enfant advient, comment les avancées des techniques médicales et de la génétique se mêlent, se répondent et s’entrechoquent aux attentes des parents ? Aujourd’hui, le champ de la médecine prénatale s’est transformé induisant une nouvelle place aux parents en devenir, en particulier lorsqu’ils sont confrontés au doute. Quelques situations cliniques présentées ici étayeront le rôle du psychologue s’exerçant comme un tiers réflexif.
Le recours aux services d’assistance médicale à la procréation s’est démocratisé au cours des dernières décennies, permettant aux couples d’espérer contourner l’obstacle qui les laissait jusque-là dans l’impasse de la réalisation de leur désir d’enfant. Mais ces situations d’infertilité sont souvent génératrices de souffrance et confrontent le sujet à un réel qui peut faire effraction et engendrer des impacts subjectifs, notamment dans le vécu répété des traitements. L’illustration clinique présentée ici vient en témoigner.
La gynécologie-obstétrique a, le temps d’une génération, révolutionné des pratiques qui n’avaient quasiment pas évolué depuis que l’Homme existe : assistance médicale à la procréation (AMP), péridurale, échographie et dépistage anténatal, chirurgie in utero… C’est la raison pour laquelle la formation est longue et exigeante, et que ses spécialistes s’« hyperspécialisent » souvent pour une technicité toujours plus pointue.