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Considérer les facteurs psychologiques individuels et environnementaux des sportifs compétiteurs est indispensable pour mieux prévenir certains risques inhérents à leur pratique, tels que le dopage, le burn-out ou les blessures aux ischio-jambiers. Pour ce faire, l’adoption d’un climat motivationnel soutenant la promotion de l’autonomie des athlètes et une sensibilisation à des comportements favorables à leur santé semblent être des leviers majeurs. Les résultats de deux recherches en témoignent ici.
Le délai de prise en charge est l’une des problématiques majeures dans le secteur de la santé mentale infanto-juvénile. C’est un fait observé depuis longtemps, et il est aujourd’hui plus que jamais d’actualité. La littérature confirme, par ailleurs, que l’absence de disponibilité peut conduire à l’aggravation des symptômes des patients et augmenter la souffrance de l’entourage face à la situation, mais aussi se traduire par un mal-être individuel et collectif au sein de l’équipe. Jesus I. Álvarez nous présente ici les résultats d’une étude qu’il a menée au sein d’un CMP.
C’est un fait. Le travail reste dans nos sociétés une préoccupation majeure et centrale. Mais il est vu différemment selon les gens. On peut, comme pour d’autres études en psychologie, proposer des catégories selon les individus en créant des types dominants. Le principe de la marguerite, suivant les questionnaires à choix multiples, permet de repérer les tendances et de réaliser une typologie qui pourra toujours être validée ensuite. Essayons de balayer le champ.
Le travail demeure une source de plaisir pour certains. Mais, pour trop d'entre nous, il est devenu difficile
à supporter. Pour la plupart des travailleurs, il est en tout cas un souci dont aucune condition sociale, aucune
position hiérarchique, aucun statut ne mettent complètement à l'abri. Et cela, particulièrement en France.
Faut-il alors transformer les travailleurs ? Peut-on concevoir des organisations salubres ? Peut-on aller vers
une performance compatible avec la qualité du travail ? Vers des produits et des façons de produire moins toxiques
pour la santé publique ? La santé au travail peut-elle être octroyée ou les travailleurs doivent-ils avoir les moyens
de la construire ?
Yves Clot, psychologue du travail, et Michel Gollac, sociologue, confrontent leurs conceptions et celles
de leurs disciplines. Leur débat débouche sur une conviction : non seulement le travail peut devenir supportable
mais il peut être l'une des sources d une vitalité retrouvée, d'autres façons d'être soi-même et de vivre ensemble.
Une nouvelle liberté est possible si l'entreprise s'ouvre à la démocratie.
Les bilans de compétences peuvent aussi être l’occasion, pour un salarié, de s’autoriser à déposer la violence à laquelle il est confronté. Et c’est à cette souffrance, qui vient réinterroger leur pratique, que les psychologues-consultants en centres de bilan doivent faire face. Soumis à un exercice professionnel relevant à la fois de la clinique et d’une bonne connaissance tant de la formation professionnelle que du monde du travail, à eux de tenir le cap pour ne pas sombrer dans un conflit de pratique.
La question des problématiques organisationnelles, dont celle des risques psychosociaux en entreprise, révèle l’importance d’une pratique de terrain adaptative et éclairée, d’une compréhension du phénomène social et d’une posture adéquate de la part de l’intervenant. Face à l’évolution sociale du phénomène, comment se situe le psychologue et quelle est la portée de ses compétences ?
L’épuisement professionnel, ou burn out, est généralement défini comme un syndrome associant un état d’épuisement physique et psychique intense, un ensemble d’attitudes relevant du cynisme et de la déshumanisation, et un effondrement du sentiment d’efficacité personnelle. Il concernerait de 5 à 10 % des travailleurs et, dans certaines professions, jusqu’à 40 % des effectifs. Dans les cas les plus graves, il peut conduire à la dépression, voire à la tentative de suicide.
Si elle est particulièrement abondante, la littérature à laquelle il donne lieu repose toutefois sur un nombre finalement assez restreint de travaux théoriques considérés comme classiques.
C’est pourquoi cet ouvrage, rédigé par de jeunes chercheurs en psychologie, en sociologie ou en sciences de gestion, entend ouvrir quelques pistes théoriques ou pratiques. Il s’intéresse à des professions aussi diverses que les travailleurs sociaux, les aides-soignants, les chefs d’entreprise, les entrepreneurs de travaux forestiers ou les préparateurs de commandes de la grande distribution.
À partir de plusieurs expérimentations de terrain, des pistes d’actions sont proposées en matière de diagnostic, d’analyse et de prévention du burn out.
Il y a quelque chose de pourri au royaume du travail 1. Où que l’on se trouve, on n’entend que plaintes et gémissements. Soit le travail s’en va, et voici la procession des chômeurs déprimés et démunis face à une mécanique implacable qui les dépasse. Soit le travail est là, et c’est la complainte de la pénibilité psychologique liée au stress, à l’incertitude et à l’exigence de performance.