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Soutenir la pulsion de vie par un investissement narcissique du sujet, lui permettant ainsi une certaine contenance psychique et mnésique, tel est l’objectif des ateliers-mémoire mis en place auprès des résidents d’un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes.
Présentation d’un dispositif dont la singularité peut inspirer.
Si le travail de deuil est toujours un cheminement douloureux à accomplir, comment peut-il s’opérer quand les ressources psychiques sont altérées par le grand âge ? Quelles répercussions cognitives peuvent en découler, et notamment quand c’est un membre de la filiation qui disparaît ? Quelles attentes sous-tendent l’alliance thérapeutique ? L’histoire de Madame F nous ouvre quelques pistes pour penser cet accompagnement et la place que peut y occuper le psychologue.
Concevoir l’importance de l’infantile sur la construction de notre appareil cognitif et de notre psychisme est entré dans la représentation commune ; et la psychanalyse y a largement contribué par le dévoilement des traces laissées par le vécu. Mais la question se pose tout autrement ici, puisqu’on ne peut percevoir intimement ce qui n’a pas encore laissé de traces en soi. Qui sommes-nous, lorsque nos capacités motrices, cognitives ou notre autonomie déclinent ? quand les années qui nous restent à vivre, si elles nous sont inconnues, nous placent si près de la mort ? Et de quels professionnels avons-nous alors besoin ?
Quels peuvent être le rôle et la mission du psychologue auprès des sujets âgés accueillis en long séjour de gériatrie et des équipes soignantes qui les entourent ? Comment penser le cadre d’intervention, et selon quels critères ?
Comment soutenir les résidents dans cette ultime étape de vie ?
Souplesse et créativité seront les prémices de toute élaboration de modalités d’accompagnement.