En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des services et des offres adaptés à vos centres d'intérêts.
L’association Savédiab (1) propose des groupes d’éducation thérapeutique pour les personnes diabétiques ; groupes aux thématiques variées : connaissance générale du diabète et des traitements, complications possibles, vécu de la maladie et troubles associés, etc. À travers une analyse clinique d’une séance de groupe menée par une diététicienne et une infirmière, une hypothèse du rôle possible du psychologue au sein de ce dispositif est avancée : l’accompagnement des professionnels dans leur démarche par l’analyse de pratique.
L’éducation thérapeutique (E.T.) est inscrite dans la loi HPST, ce qui rend son application obligatoire dans le cadre de la politique de santé publique. Des critiques idéologiques et des réticences se sont manifestées à l’encontre de cette disposition venue déranger les habitudes de soin, mais ici la parole est donnée à des praticiens qui témoignent de leur expérience de l’E.T. – comme des réflexions nécessaires à sa mise en œuvre – et interrogent la place du psychologue dans ce nouveau dispositif de suivi.
L’obligation d’éducation thérapeutique suscite des questions relatives à sa gestion et à sa mise en place ; elle interroge autant la définition du soin que celle des pratiques de soin et la relation médecin-malade. La pratique de la diabétologie, en fournissant des exemples relatifs à la façon dont chaque patient investit sa maladie chronique, met à mal l’idée qu’il existerait un mode opératoire unique de prise en charge pour une pathologie donnée, et donc une éducation thérapeutique qui pourrait s’appliquer de façon mécanique.