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La problématique de la fin de vie à l’hôpital soulève de nombreuses questions d’ordres éthique, relationnel, organisationnel et de santé psychologique chez les médecins.
Considérée comme une population particulièrement exposée au risque de souffrance au travail, comment leur permettre de prendre en compte cette réalité intrinsèque à leur métier tout en préservant leur propre santé ? Quelle place les psychologues peuvent-ils avoir à leurs côtés ?
Entre médecine et psychologie, la prise en charge de la douleur n’est pas simple. Là où les médecins œuvrent avec le signal somatique de la douleur, le psychologue s’appuie sur la plainte du patient qui traduit sa dimension psychique. Lorsque la douleur ne cède pas aux thérapeutiques médicamenteuses et que cette souffrance persiste, élaborer la plainte, amener le patient à se représenter sa douleur peut permettre d’initier un travail thérapeutique alors nécessaire.
L’obligation d’éducation thérapeutique suscite des questions relatives à sa gestion et à sa mise en place ; elle interroge autant la définition du soin que celle des pratiques de soin et la relation médecin-malade. La pratique de la diabétologie, en fournissant des exemples relatifs à la façon dont chaque patient investit sa maladie chronique, met à mal l’idée qu’il existerait un mode opératoire unique de prise en charge pour une pathologie donnée, et donc une éducation thérapeutique qui pourrait s’appliquer de façon mécanique.