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Face aux conceptions religieuses, philosophiques et médicales du lien entre corps et psyché, la psychanalyse apporte un nouveau regard à la compréhension de l'autisme et des psychoses infantiles en soulignant l'appartenance psychique du corps.
Éliane Allouch nous montre que l'autisme révèle une insuffisance, voire une impossibilité du lien entre corps et psyché, tandis que les psychoses infantiles le distordent. En mettant l'accent sur ces premiers liens, elle présente aussi la façon dont le clivage est à l'œuvre dans les addictions, les somatisations, les états-limites et les névroses obsessionnelles.
Mais la déchirure précoce de ces liens, si elle dévoile un rejet du féminin, ouvre également des possibilités de création artistique, tels Les Chants de Maldoror de Lautréamont analysés avec pertinence par l'auteur.
Le délire de l’enfant psychotique porte sa façon d’appréhender le monde, ses rapports aux autres et ses angoisses. Comment, dans le cadre institutionnel de l’hôpital, inscrire ces enfants dans le lien social, la loi, la norme, tout en respectant leur fonctionnement psychique ? Le cas d’Albert montre combien les soignants sont continuellement partagés, avec cette population, entre le respect des normes sociales et des contraintes institutionnelles, et la singularité des sujets et de leur problématique.