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Il n’y a pas un clivage mais des clivages : clivage du moi chez S. Freud, clivage narcissique chez S. Ferenczi, clivage des objets chez M. Klein, clivage du sujet chez J. Lacan… La liste est interminable, et P.-C. Racamier a fait monter d’un cran la complexité en affirmant que les clivages sont contagieux et ne se limitent pas à la vie intrapsychique, mais s’expriment aussi dans le lien. Il sera également question de clivages groupaux, voire sociaux.
Les contributeurs de ce livre ont tous été amenés, par leur clinique, à approfondir le concept de clivage, mais à partir de champs parfois très éloignés les uns des autres :
J.-C. Maes, sémioticien, et G. Bayle, psychodramatiste, explorent sa métapsychologie
• D. Arnoux, kleinien, et I. Gernet, psychosomaticienne, approfondissent son rôle dans la construction du psychisme
• J. Roisin, lacanien, et E. Darchis, thérapeute familiale psychanalytique, abordent la question du traumatisme
• B. Brusset, freudien, effectue une première synthèse et s’intéresse aux pathologies s’organisant sur un clivage
• R. Kaës, groupaliste, reprend le thème autour de l’articulation de l’intrapsychique, du lien et du groupe
• V. de Coorebyter, philosophe, l’étend aux partis politiques et J.-C. Maes aux sectes. Le livre se conclut sur la portée paradoxalement thérapeutique de certains clivages.