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La neurologie et la neuropsychanalyse sont sources de spéculations sur les
comportements déroutants de la personne âgée et sur l’expression d’une sexualité psychopathologique. On peut
dès lors se demander si le surgissement de pulsions incontrôlables ne serait pas la conséquence d’une érosion des
mécanismes de défense.
Comment les lesbiennes se disent-elles ? Comment aiment-elles ? Quels sont leurs modèles de couple ? Quelle est leur sexualité ? Comment sont-elles perçues par les femmes hétérosexuelles ? Ce livre à la fois novateur, riche et subtil est le premier, en France comme à l’étranger, à s’attacher à l’intimité des femmes lesbiennes en s’appuyant sur des récits de vie. Il fait l’historique de cette « catégorie » apparue dans les années 1870, décrit les trois parcours qui mènent à la construction de soi comme lesbienne, s’attache au coming out et nous apprend notamment que le couple est une manière privilégiée de se dire et de se révéler socialement lesbienne (on préfère dire à sa famille qu’on vit avec une femme que de déclarer « Je suis lesbienne »). Ce sont donc les modalité de la rencontre et les manières d’être en couple qui forment le cœur de ce livre qui tire aussi son originalité de l’analyse des « scripts sexuels » (cf. J. Gagnon, Les scripts de la sexualité, Payot) des lesbiennes. Recevoir ou donner du plaisir, tenir compte, susciter, accepter le désir de l’autre, imposer le sien… autant d’attitudes qui ne se déclinent pas de la même façon en contexte hétérosexuel ou lesbien. Reste une norme commune à toutes les femmes, quelle que soit leur orientation sexuelle, et que ce livre met enfin en valeur : la place donnée à l’autre.À noter que ce livre comporte en annexe un très utile et original petit glossaire du vocabulaire lesbien.
Quels sont les moments clés de l’évolution des rapports hommes-femmes au cours de la seconde moitié du XXe siècle et du début du XXIe siècle ? De nombreuses enquêtes en montrent la fluidification. Ces résultats pourraient témoigner des transformations culturelles, psychologiques, intergénérationnelles, qui se sont opérées, ainsi que des responsabilités juridiques concernant l’éducation ou les finances dans le couple ou la famille. Le contenu traditionnel de la notion de virilité est remis en question.
Avec les contributions de C. Hoff mann, D. Lauru, J.-P. Sueur, P. Lacadée, O. Douville, J. Birman, J.-J. Tyszler, C. Castaing, M. Caire, P. Thenter, L. Velpry, C.-O. Doron, H. Leclerc…
La virilité a été et est encore, dans un grand nombre de sociétés, un élément central de pouvoir ou de domination dans un modèle familial patriarcal, auquel correspond un système étatique tout aussi autoritaire, voire fascisant. De nombreux travaux concernant l’apprentissage de la virilité sont appelés à illustrer, dans ces cas, le rôle déterminant de la famille et des mouvements de jeunesse, des « fraternités », qui exaltent un désir de fusion s’appuyant sur des idéaux virils.
À la puberté, le problème de l’identité sexuelle et du destin des pulsions revient au devant de la scène. Pour les adolescents en situation de handicap psychique, les manifestations pulsionnelles sont le plus souvent non contenues et à l’état brut et les repérages identitaires faiblement construits. Comment peuvent-ils fonder leurs identifications, établir les interrelations, s’accomplir affectivement et sexuellement ? Et comment l’institution peut-elle les accompagner dans ces mouvements pubertaires ?
Féru de littérature, Freud se disait peu perméable à la musique. Il ne fut pourtant pas insensible au chant des sirènes ni à la souffrance que cache leur séduction, celle d’avoir à porter comme un défaut inhérent à leur condition le malentendu du rapport entre hommes et femmes que l’opéra met en scène dans toutes ses variantes.
La vie amoureuse des personnes handicapées mentales en institution soulève la question du respect de la liberté individuelle, mais aussi celle du devoir de protection. Peut-on aborder ce sujet avec elles sans être intrusif, incitatif ou dans le contrôle, sans perdre de vue que « c’est à la personne d’y répondre pour soi-même, dans le cadre de sa responsabilité avec les autres (1) » ? S’appuyer sur un outil composé d’images et de questions peut être une piste.
Le regard porté sur la vie affective et l’épanouissement sexuel des personnes en situation de handicap a évolué au cours des vingt dernières années. Néanmoins, la mise en œuvre concrète de possibles pratiques sexuelles continue de faire débat, et notamment au sein des institutions où « l’interdit » a pourtant été levé à la fin des années 2000. Entre résistances, fantasmes et craintes infondées, tant du côté du social que de certains professionnels ou encore des familles, comment faire en sorte que ce droit devienne une réalité ?
Désormais, on ne parle plus que de la personne en « situation de handicap » : une terminologie qui nous a délivrés avec bonheur du signifiant « handicapé », stigmate qui réduisait chacun à une situation invalidante particulière.