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La transgenralité, une manière d’être au monde. Comme tout le monde

Aujourd’hui la transgenralité, qui concerne les personnalités présentant un questionnement non pas sur leur sexualité mais sur leur identité, est reconnue et la terminologie et les théorisations sur « cette manière d’être au monde » ont beaucoup évolué. De l’éthique des pratiques en psychothérapie aux besoins d’aide et de reconnaissance des personnalités transgenres, de l’approche philosophique aux méthodes heuristiques, l’« être » est questionné.


Expérience d’une disqualification

Auteur(s) : Hirsch Emmanuel

Il peut s’avérer justifié de penser la notion de handicap au-delà du champ qui semble la circonscrire, lorsqu’elle peut nous inciter également à penser la dépendance autrement. C’est l’option envisagée dans cette réflexion qui, à travers l’expérience de la disqualification et à partir de quelques considérations générales sur le handicap, se propose d’évoluer vers une approche plus spécifique de la maladie d’Alzheimer.


Le sujet handicapé : un sujet « hors norme » ?

Le sujet handicapé est, par définition, « hors norme » : dépendant alors qu’il faut être autonome, maladroit alors qu’il faut être performant. Celui qui ne correspond pas aux normes fait vaciller nos certitudes. Face à cela, deux positions sont possibles : soit on le rejette, soit on accepte d’entrer dans son monde. Mais l’écart entre la norme et « l’anormalité » ne cesse d’évoluer. Le sujet handicapé lui-même et les mouvements de pensée innovants nous convient à remettre en question les normes et catégories établies dans notre société contemporaine.


L’humanisme au regard du handicap

Du fait de son engagement professionnel, et personnel, Julia Kristeva a été chargée en 2003 par le président Jacques Chirac d’une mission sur « les citoyens en situation de handicap », et a initié en 2005 les États généraux du handicap. Aujourd’hui, elle cosigne un ouvrage avec Jean Vanier, philosophe et théologien, fondateur des communautés de l’Arche, ouvrage qui rassemble une année de correspondance sur le regard de la société sur le handicap. Ces lettres qu’ils ont échangées ont, en réalité, pour adresse les personnes en situation de handicap elles-mêmes, et leurs proches bien sûr, mais surtout l’ensemble de la société. Dans cette longue réflexion croisée, ils insistent sur la nécessité d’apprivoiser ces différences, qui sont et font le cœur même de l’humain, et d’œuvrer vers un changement de perspectives qui nous conduira peut-être à modifier nos certitudes, notre « être au monde ».


Le handicap au sein de la famille

Régine Scelles est spécialiste de l’accompagnement d’enfants en situation de handicap et de leur famille et, à ce titre, coprésidente du comité scientifique d’un colloque sur le thème « Psychopathologie et handicap chez l’enfant et l’adolescent. Questions, tensions, enjeux ». Tous ses écrits et recherches montrent que la psychopathologie du handicap ne se contente plus d’évaluer les déficiences, mais s’essaie à saisir comment celles-ci impactent la vie psychique du sujet, et de ses proches, et affecte les relations intrafamiliales. Dans cette perspective, l’accompagnement tend alors à favoriser une meilleure prise en charge groupale, en ayant pour visée l’acquisition d’une plus grande autonomie psychique des sujets, pour transformer la réalité froide du handicap en processus de subjectivation.


Les centres éducatifs renforcés : faire émerger le désir d’introspection

Auteur(s) : Bouguenna Nathalie

Le besoin des adolescents qui ne peuvent externaliser leur souffrance qu’à travers l’agir dépasse la réponse purement judiciaire. L’auteur cherche à frayer un espace de rencontre modérant la non-demande qui freine ce travail psychologique et l’injonction judiciaire du placement en centre éducatif renforcé. Cet espace d’élaboration du parcours entre le lieu de placement, la famille et la société, permettrait à l’adolescent de repenser les actes à l’origine de son placement, pour qu’il ne soit vécu ni comme une exclusion et encore moins comme une détention.


Alfred Binet,1911-2011, déjà cent ans !

Auteur(s) : Andrieu Bernard

Le 18 octobre 1911, Alfred Binet mourait à l’âge de 54 ans d’une attaque cérébrale due à une intense fatigue. Cent ans après, des chercheurs de différentes disciplines (histoire, psychologie, philosophie, sciences de l’éducation, sciences cognitives, etc.) se réuniront les 18 et 19 octobre prochains, pour rendre hommage à celui qui, au-delà d’avoir marqué la psychologie française et européenne d’une empreinte durable, fut un savant multiple et touche-à-tout. Les symposiums du Centenaire Alfred Binet à la salle du conseil de la faculté de Médecine, Rue de l’école de Médecine à Paris, tenteront de refléter les multiples facettes d’Alfred Binet, ainsi que de ses recherches pluridisciplinaires, de l’actualité des recherches à son égard et de ses recherches dans les champs disciplinaires concernés. Parallèlement, chacun dans leur spécificité, deux ouvrages inédits viennent enrichir la connaissance que nous avons de ce psychologue « hors norme » : l’un reprend des notes manuscrites qui ont précédé la rédaction de l’Étude expérimentale de l’intelligence, l’autre n’est autre que le Journal de Madeleine Binet, sa fille. Bernard Andrieu, philosophe et fondateur des Archives Alfred Binet, nous dévoile ci-dessous quelques extraits commentés (1).


Libéral et autoritaire : un État paradoxal

Auteur(s) : Lemoine Claude

L’État peut être considéré comme une supra organisation qui régit toutes les autres structures sociales et les individus qui les composent.


Imaginer à en perdre la tête

Auteur(s) : Houssier Florian

L’imaginaire a ses métaphores. Lorsque la montagne accouche d’une souris, Jean de la Fontaine en crée une fable, au récit menteur mais au sens véritable, concluant que de certaines promesses, démesurées, il ne sort que du vent. Much Ado About Nothing (1),  crépitait William Shakespeare.


Visibilité, intimité et existence

Claudine Haroche et Nicole Aubert reprennent ici la problématique et les idées principales d’un ouvrage collectif qu’elles ont codirigé. La thèse centrale porte sur les traits les plus caractéristiques de notre société de « production-consommation » et sur la condition de l’homme contemporain, soumis à des pressions et besoins contradictoires. L’intérêt de ce débat tient aussi au dévoilement des changements les plus significatifs intervenus dans les structures sociales et dans les comportements individuels et collectifs.


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