En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des services et des offres adaptés à vos centres d'intérêts.
Depuis près de dix ans, à la Seyne-sur-Mer dans le Var, une association de soutien à la fonction parentale accompagne des familles ayant adopté des enfants, dans des contextes nationaux et internationaux. Un couple de thérapeutes, un psychiatre et un psychologue, est chargé de cet accompagnement. L’auteure, membre de cette association, démontre à travers une étude de cas l’importance de l’histoire de l’enfant, et de la mise en récit de son passé, afin d’instaurer un dialogue constructif et réparateur avec ses parents adoptifs.
La diminution progressive du nombre d'enfants adoptables et l'augmentation du nombre de parents postulants complexifient chaque année le projet et la démarche d'adoption. L'enfant adopté et ses parents ont des besoins particuliers qui doivent être pris en compte par des professionnels avertis et formés à la spécificité du parcours de filiation atypique que représente l'adoption internationale. Dans ce contexte sensible, où des mouvements psychiques inconscients et conscients traversent la famille, les conditions de rencontre parents/enfant sont primordiales parce qu'elles portent les germes de la relation en devenir et la qualité de l'affiliation. A partir d'une expérience de terrain au sein d'une consultation d'orientation et de conseil à l'adoption (COCA), les auteurs, spécialistes de la clinique de l'enfant adopté, développent les conditions de réussite de l'établissement des premiers liens entre l'enfant et ses parents au moment de l'adoption. S'appuyant sur les outils méthodologiques, théoriques et cliniques de l'observation du nourrisson et de l'accompagnement périnatal, ils abordent les questions relationnelles, culturelles, identitaires, psychiques qui se posent concrètement aux parents adoptants et aux enfants adoptés, en fonction de leur âge, de leur pays d'origine, de leur développement, leurs difficultés et besoins spécifiques, etc.
Si différentes études, fondées sur des critères sociétaux et linguistiques, tendent à expliquer les difficultés scolaires rencontrées par les élèves de Polynésie française, d’autres facteurs d’ordre psychique sont à considérer. En attestent les résultats comparés issus de la passation du test des contes de fées (FTT) auprès d’enfants tahitiens et métropolotains.
Quoi de plus important que ce premier instant, ce moment fondateur de la rencontre enfant-parents, qui va leur permettre d’écrire leur histoire commune, d’ouvrir à la parentalité et à la constitution d’un lien filiatif ? Une question si peu abordée et pourtant tellement essentielle pour garantir la continuité psychique nécessaire à la destinée adoptive.
Toute femme a pensé à la maternité : désir puissant, simple éventualité, ou alors, « non merci, pas pour moi. » Tourner le dos à la maternité paraît relever d'une préoccupation dont seule la modernité est capable. Or, Gaëtane apprend que, bien au contraire, les déesses grecques ont éprouvé le désir d'être mère et aussi, son contraire. Gaëtane veut savoir, pour elle. Elle n'entend pas cet « appel des entrailles », signe d'une profonde envie d'enfant, dont parlent tant de mères et même son mari. Son père s'en mêle aussi, jusqu'à ce qu'elle relève le défi de mener une enquête. Le hasard et la recherche obstinée la mettent en face de femmes qui ont choisi la non-maternité. Elle découvre en chacune une déesse grecque. Entre humour, émotion, et passion, sa vie va changer. Ne s'agit-il pas moins de choisir ou non la maternité que de Se choisir ? Un cheminement vers sa vérité, sept voies possibles que suivent quelques femmes, les Childfree, femmes libres d'enfant.
Le sentiment de parentalité et la construction de la famille se fondent
sur l’histoire antérieure bousculée tant de l’enfant adopté que des parents adoptants. Renoncements
réels ou fantasmatiques, pertes, fractures, séparations, abandon…
singularisent la naissance d’une inscription dans un imaginaire familial.
Si l'enfant doit évoluer sur le chemin menant de l'abandon à l'inscription au sein d'une famille, les parents adoptants doivent tout autant suivre un parcours qui constitue un utile temps de « grossesse psychique ». Ce cheminement est-il différent de celui effectué par des parents biologiques ? Quelles spécificités la filiation et la parentalité adoptives présentent-elles ? Que peut nous apprendre une réflexion sur l'adoption, et singulièrement sur l'écart que cette dernière introduit au regard des situations « ordinaires », à propos des rapports de parenté et des processus de filiation ? Comment le débat actuel autour d'un primat à donner à l'un des registres de la filiation - biologique, juridique, psychique - ravive-t-il l'interrogation sur les origines ? Mais aussi quelles seraient les conditions favorables à ce que parents et enfant puissent tisser ensemble la trame commune dans laquelle se réalisera l'ancrage généalogique ? Cet ouvrage se propose de baliser quelques-uns des enjeux de l'adoption, dans des registres tant sociétaux que culturels et psychiques.
Le travail lié au processus de l’adoption est éminemment complexe. Il concerne avant tout la problématique de l’abandon/adoption, l’institution symbolique du sujet par la filiation et la reconnaissance par et pour l’enfant de l’expérience primitive de cet abandon. En définitive, quel roman familial les candidats à l’adoption pourront-ils bâtir afin que l’enfant puisse se construire dans sa nouvelle cellule familiale ?
Le « mariage pour tous » pose quantité de questions. Du changement de forme de parenté qu’il convient d’accompagner aux risques de voir les limites bouger selon les intérêts des groupes, Ludovic Gadeau donne ici son point de vue sur les problématiques soulevées par la loi et celles qui se profilent.
La complexité des procédures d’adoption internationale allonge des délais déjà éprouvants et plonge les parents, souvent malmenés par des parcours d’infertilité douloureux, dans un projet au long terme, où l’« attente » devient le maître mot. Quelles conséquences sur leur « devenir parent » ? Les accompagner durant cette quête, percevoir les changements psychiques ou sociaux à l’œuvre, peut alors les aider à « maintenir vivant » leur projet d’adoption.