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L’enveloppement thérapeutique repose sur l’association entre une enveloppe de tissu et une relation thérapeutique intensive, qui met l’accent bien plus sur l’expérience psychocorporelle que sur l’immobilisation. Une recherche observationnelle rétrospective auprès de patients adultes hospitalisés en Suisse montre une très bonne acceptation dans la durée et un moindre recours à la médication volontaire. L’enveloppement thérapeutique ne pourrait-il pas venir rééquilibrer la place du dialogue intersubjectif dans la clinique psychiatrique contemporaine ?
Dans le cadre d’un processus thérapeutique, parfois la parole ne suffit plus. Aussi, d’autres voies peuvent être proposées au patient, à travers l’art-thérapie ou l’équithérapie, par exemple. Émeline Bardou, psychologue et éducatrice moto, a conçu le projet innovant d’utiliser la moto comme outil médiateur de la relation. C’est de cette proposition thérapeutique singulière dont elle vient témoigner ici.
La question du cadre se fond dans celle de la relation entre le soignant et le soigné, dans l’exercice clinique. Le cadre peut être protecteur, mais aussi défensif et empêcher le lien. Sa flexibilité dépendra de la solidité de la relation et des possibilités qu’il offrira pour entrer en contact avec l’autre.
Dans cet article, l’auteur s’interroge sur deux visions opposées du cadre dans la profession. La première, comme instrument de contrôle du patient. Contraignant et rigide, le cadre est nécessaire à la poursuite du traitement. La seconde, qui est mise en avant par l’auteur, envisage le cadre comme un moyen thérapeutique et non une contrainte. Un cadre flexible, qui appelle à une éthique et qui doit permettre une relation et une réciprocité entre soignant et soigné : le rapport libre d’homme à homme.
En mars 2012, Dana Castro, avec le soutien du Journal des psychologues, lançait une enquête à l’adresse des professionnels effectuant des suivis psychothérapeutiques en France, au Québec et au Vietnam, dans un contexte marqué, en France et au Québec, par l’évolution de la loi sur l’exercice et le titre de psychothérapeute, et au Vietnam par l’émergence de cette profession. L’objectif visé était de cerner les facteurs individuels, cognitifs, affectifs et relationnels qui sous-tendent et définissent les pratiques.
Définie comme « un processus intentionnel et documenté par lequel sont appliquées des méthodes cliniques et des postures interpersonnelles dérivées de principes psychologiques scientifiquement avérés, dans l’objectif d’assister des personnes, de modifier leurs comportements, cognitions, émotions et-ou autres caractéristiques personnelles dans le sens jugé désirable par ces derniers » (APA, 2013), la psychothérapie apparaît comme une pratique diversifiée et complexe, en perpétuelle mutation, attentivement scrutée par ses usagers et prescripteurs, régulièrement interrogée par la recherche scientifique.
Pratique aux multiples facettes, elle impacte indéniablement ceux qui l’exercent ou ceux qui s’y engagent.
Établir la confiance, poser un cadre stable, accueillir la réalité de la demande, sont les bases de l’établissement d’une relation thérapeutique. Mais pour mettre en place et maintenir une bonne alliance thérapeutique, le professionnel aura à garantir qu’au sein de cette relation asymétrique, le patient puisse investir sa psychothérapie de manière autonome et en responsabilité. Les écueils sont nombreux, et le danger de la tentation du pouvoir est une des dérives éthiques possibles.
Concevoir l’importance de l’infantile sur la construction de notre appareil cognitif et de notre psychisme est entré dans la représentation commune ; et la psychanalyse y a largement contribué par le dévoilement des traces laissées par le vécu. Mais la question se pose tout autrement ici, puisqu’on ne peut percevoir intimement ce qui n’a pas encore laissé de traces en soi. Qui sommes-nous, lorsque nos capacités motrices, cognitives ou notre autonomie déclinent ? quand les années qui nous restent à vivre, si elles nous sont inconnues, nous placent si près de la mort ? Et de quels professionnels avons-nous alors besoin ?
Des patients cérébro-lésés peuvent être amenés, dans le cadre de leur suivi psychothérapeutique, à être accompagnés de leurs proches.
Et, pour eux aussi, reconnaître la réalité de leur vécu constitue les prémices d’une élaboration qui leur permettra d’atténuer quelque peu leur souffrance psychique.