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Il y a exactement un an, l’association Corps et Psyché organisait son XIVe Congrès national sur le thème « Corps et psychopathologie » avec un ouvrage d’envergure à la clef sur le sujet, reprenant une part des conférences.
Dans une démarche qu’il voulait scientifique, Sigmund Freud a élaboré un modèle mécaniste et déterministe de l’appareil psychique, caractérisé par la circulation d’énergie dans un réseau évolutif de représentations, qui lui a permis d’aborder de façon originale les questions de la connaissance et de la pensée. Après Freud, quel bénéfice les sciences cognitives pourraient-elles tirer de la prise en compte de déterminants tels que le corps, l’inconscient et le désir ? À les négliger, la modélisation des fonctions cognitives prendrait un risque méthodologique important. L’auteur appelle donc à une multidisciplinarité ciblée.