Autisme

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Avec la classification américaine, le diagnostic d'autisme englobe aussi bien des enfants atteints de la forme la plus grave, que des enfants ayant du mal à entrer en relation avec les autres. Si bien que nous sommes passés de 1 cas pour 10 000 dans les années cinquante, à 1 cas pour 100 ! Catherine Vanier constate chaque semaine dans son cabinet l'immense désarroi dans lequel ce diagnostic extensif plonge les parents. Aussi grave : la querelle des approches. Faut-il consulter un psychanalyste, un cognitiviste, un comportementaliste ? Chaque courant défend sa chapelle, au mépris de la souffrance des familles, à qui il revient d'assumer le choix thérapeutique. Car de nombreux spécialistes, toutes tendances confondues, les renvoient à leur responsabilité, avec toute la culpabilité qui l'accompagne : « si vous privilégiez telle démarche, ne comptez plus sur nous pour suivre votre enfant ! » déclarent-ils en substance. Les parents deviennent littéralement « fous » d'angoisse, victimes d'une double peine : avoir un enfant qui souffre, et être désignés coupables si son état se dégrade ! Face à cette détresse, certains créent des associations, toutes aussi belliqueuses, espérant ainsi apaiser leur souffrance, en vain... A quoi on peut ajouter que les grandes déclarations des politiques sans effets concrets contribuent à ce que les parents vivent un enfer. En croisant analyse et témoignages de parents effondrés, Catherine Vanier n'hésite pas à dénoncer maltraitance, tant des enfants que des parents. Avec ce livre salutaire elle lance un véritable cri d'alarme.

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Dans le contexte politique actuel, qui dénie au psychisme toute participation aux difficultés autistiques, les auteurs réunis par la CIPPA rendent compte de leur pratique clinique, institutionnelle et de leurs recherches auprès d'enfants autistes et de leur famille. Cet ouvrage ne cherche pas pour autant à être exclusivement une « défense et illustration de la psychanalyse ». Au contraire, il se situe constamment dans une perspective d'ouverture et de jonction avec les disciplines cognitives et les recherches scientifiques qui sont à y associer. À l'orée des restrictions théorico-cliniques mises en perspective par le 3e plan autisme (2013/2017), il défend la richesse des complémentarités et des atouts que proposent, dans le respect d'un cadre consensuel, l'imagination, la créativité, le plaisir partagé et les vertus essentielles d'une observation fine et continue. S'inscrivant dans un partenariat constant avec les parents, il se désolidarise complètement d'une psychanalyse qui accuse ou met à distance toute articulation avec le milieu familial.

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Avec R. Abidon, P. Delion, O. Douville, B. Golse, M. Menès, J.-J. Moscovitz, E. Prado de Oliveira, S. G. Raymond…

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Professionnels, thérapeutes ou non, parents, je vous invite à réfléchir sur la relativité de l’analyse clinique thérapeutique d’un enfant porteur d’autisme atypique selon deux paradigmes qui paraissent antinomiques : l’un est d’obédience comportementaliste, l’autre est d’obédience psychanalytique. Il s’agit du même enfant, mais le prisme des paradigmes renforce l’idée qu’une analyse, si sincère soit-elle, ne doit jamais se désorienter à son usage premier : celui de comprendre les effets thérapeutiques et cliniques dont ils sont porteurs pour la personne qui s’engage dans l’échange avec le thérapeute. Cet enfant a donc un suivi thérapeutique hebdomadaire dans un ime. Chaque semaine, une piscine olympique lui est réservée pendant une demi-heure : cette médiation thérapeutique est mise à l’œuvre depuis deux années scolaires consécutives.

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Avec les contributions de C. Melman, P. Delion, B. Golse, J. Jerkov, M.-C. Laznik…

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Dix ans après la loi 2002-2, qui rénove l'action sociale et médico-sociale, MM la clinique institutionnelle - avec des enfants et des adolescents autistes ou avec ceux, manifestant des troubles du comportement, qui sont accueillis en ITEP (instituts thérapeutiques, éducatifs et thérapeutiques) - est dans la tourmente. L'évolution législative et réglementaire privilégie des approches s'appuyant sur des méthodes de conditionnement, de dressage ou de gardiennage et des mesures quantitatives au détriment des démarches cliniques issues de la psychanalyse, des pédagogies et des thérapeutiques institutionnelles. Les personnels attachés à la dimension des soins constatent pourtant les bénéfices que ceux-ci apportent aux personnes qu'ils accompagnent sur les plans pédagogique, éducatif, rééducatif, psychologique, psychothérapeutique et psychiatrique, et souffrent de voir leur travail dévalorisé. Comment aujourd'hui travailler institutionnellement avec les outils de l'éducation spécialisée, auprès d'enfants et d'adolescents autistes et/ou manifestant des troubles du comportement alors que l'évolution législative et la pression des lobbies associatifs imposent leurs contraintes ? L'auteur soutient qu'il subsiste des interstices qui ouvrent des possibilités de faire fonctionner de façon institutionnelle une organisation des soins qui soit bientraitante à l'égard des enfants et des adolescents présentant des troubles psychiques.

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Désormais, des évaluations externes sont réalisées par des organismes extérieurs aux institutions sociales et médico-sociales dans le but avancé de les aider à établir leur organisation. Celles-ci reposent sur des « Recommandations de bonnes pratiques professionnelles » énoncées par l’Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (Anesm). Jean-Yves Broudic analyse ici deux de ces recommandations et s’interroge sur le parti pris accordé au comportementalisme au détriment de la psychologie clinique et de la psychanalyse.

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Avec l’associativité psychique comme fondement du travail clinique, les langages moteur et sensoriel, notamment dans le suivi thérapeutique des enfants atteints de psychose et d’autisme, prennent sens et sont pleinement utilisés. Repères théoriques, illustration pratique via la médiation-conte, séquence clinique, voici une analyse qui permet de prendre conscience des aspects transférentiels projetés, « diffractés », sur le cadre matériel et sur le médiateur.

Dans la rubrique : Article

Le concept d’empathie soulève de nombreuses questions quant à son processus d’apparition, son origine, ou encore la nature des sujets à même de l’éprouver. Différentes théories ont tenté de définir ce phénomène complexe sans véritable consensus.

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Tenter de définir la notion d’empathie et d’en tracer les limites, c’est aussi suggérer qu’il existe différents types d’empathie et qu’il y aurait sans doute intérêt à les distinguer dans la pratique.

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