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L’expérience d’une situation perçue comme menaçant la vie du sujet peut altérer son sens de soi et son expérience corporelle. Aussi l’auteur souligne-t‑elle, en se fondant sur le concept de fenêtre de tolérance et ses implications dans la thérapie du trauma, l’importance d’intervenir au niveau somatique pour accroître la zone de contrôle interne et de sécurité au sein de l’expérience du patient. Elle préconise également une approche phénoménologique afin de décrire et d’appréhender concrètement cette expérience. Un dialogue thérapeutique vient illustrer le propos.
Depuis toujours ou presque, la question du langage intérieur – qui a pris, au fil de son histoire, des dénominations différentes – hante, si l’on peut dire, un éventail de chercheurs, de professionnels, mais aussi d’historiens, de philosophes et de théologiens.
Si, aujourd’hui, les sciences, et notamment la neurolinguistique, consacrent des recherches à ce phénomène, c’est bien l’ensemble des disciplines psychologiques qui sont concernées. Valérie Tartas, professeure de psychologie à l’université de Toulouse, nous a accordé cet entretien afin d’éclairer plus largement la question du langage intérieur à partir de ses travaux en psychologie du développement.
Rien de plus banal, au fond, que la parole intérieure, cette voix qui accompagne nos pensées, nos élaborations, nos apprentissages, nos systèmes de connaissance, notre mémoire, nos jugements. Ce phénomène courant, mais sujet à de grands tumultes introspectifs, reste mystérieux à bien des égards et difficile à définir, d’où les multiples acceptions et terminologies utilisées pour tenter de le cerner.