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Que ce soit en matière de formation, d’évaluation, de rééducation ou encore en tant qu’acteurs de la recherche, les psychologues ont un rôle important à jouer dans le domaine de la sécurité routière. Les auteurs en font ici la démonstration, tout en posant un regard critique sur les modalités d’intervention et l’opérationnalisation des pratiques professionnelles actuelles, soulignant ainsi la nécessité de développer une vision plus holistique afin de proposer des axes d'accompagnement plus adaptés.
L’évaluation psychologique d’un patient présentant une conduite d’abus ou une addiction à l’alcool tient compte de trois dimensions : la personnalité, la substance et le contexte socioculturel. À la lumière du cas clinique de Benoît, c’est dans une perspective biopsychosociale que sont développés ici les objectifs de cette évaluation, l’analyse de la demande du sujet et l’importance du lien thérapeutique au cours du processus, éléments essentiels à la démarche du clinicien.
Les maladies chroniques telles que la mucoviscidose bouleversent le fonctionnement familial et affectent la qualité de vie des parents vivant au quotidien avec des enfants malades. Il est aujourd’hui difficile de mesurer cet impact, faute d’outils appropriés. On examine ici les différents critères d’évaluation, et l’on plaide pour l’élaboration d’une « échelle de qualité de vie », afin d’aider les équipes soignantes à identifier les difficultés des « aidants naturels » que sont les parents.
La profession de psychologue semble se trouver à la croisée des chemins, évoluant d’une écoute ouverte, centrée sur la parole du sujet, vers des modes d’intervention prônant l’efficacité par la réduction des symptômes. Dans un contexte où la psychologie est souvent devenue un objet de consommation et où l’étiquetage diagnostique prédomine, l’auteur, qui défend ici une approche intégrative, nous invite à réfléchir sur ce que signifie aujourd’hui « être clinicien ».
La notion de diagnostic est actuellement impactée par l’opposition des concepts de subjectivité / objectivité et de déduction / induction. Et avec l’apparition des classifications, l’instrumentation des méthodes diagnostiques a été rapidement développée et présentée comme référent universel d’une demande globale de fiabilité. Mais ces technologies numériques ne sont-elles pas en train d’opérer un renversement épistémologique entre Sujet et Objet ?
Chacun a sa façon de rencontrer la psychologie et de s’y confronter. Celle de Senja Stirn consiste essentiellement à ne pas se satisfaire de l’existant. Elle s’efforce donc de l’améliorer, en opérant une sorte de boucle, passant de la clinique à la recherche, du terrain au laboratoire, et à la théorisation d’une pratique singulière. C’est ce même mouvement que l’on peut observer dans son dernier ouvrage, Évaluation neuropsychologique en clinique adulte.
Concevoir l’évaluation et l’annonce du diagnostic comme une séquence thérapeutique pour tenter de minimiser l’impact du stress familial et soutenir les processus d’adaptation à la situation de handicap, telle est la démarche clinique de Pediated, le centre diagnostique enfant et adolescent des troubles du spectre de l’autisme de l’hôpital de Versailles. Présentation de ce travail centré sur l’approche systémique.
Si les lignes de base en psychologie sont utilisées à la fois dans des recherches scientifiques et en pratique clinique quotidienne, il n’existe pour autant aucune recommandation claire et spécifique concernant leur utilisation dans le domaine de la recherche clinique. Proposer un éclairage et des recommandations à partir de l’état des connaissances actuelles, tout en prenant en compte les nombreuses limites formulées, tel est l’objectif de cet article.
La pratique des tests projectifs diminue au profit d’outils plus quantitatifs. En effet, la réalité de terrain présente parfois des freins importants à sa réalisation et à sa restitution. Pourtant, ce type d’instrument tout en nuances permet, au‑delà de résultats chiffrés, d’évaluer au mieux les multiples facettes de l’enfant.
Une redoutable question se pose aujourd’hui aux psychologues hospitaliers. Comment, en effet, pourront-ils préserver l’essence de la clinique dans le contexte dramatique que traversent les dispositifs hospitaliers et universitaires tant aux niveaux institutionnel que théorique ?