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Serge, jeune homme de 19 ans, est massivement en échec scolaire et souffre, sur le plan relationnel, d’une phobie sociale invalidante. Le dispositif de l’Évaluation thérapeutique a permis qu’une psychothérapie puisse se mettre en place et se dérouler de manière suivie. Si l’évolution de Serge semble avoir
été satisfaisante, elle a néanmoins mis en débat la notion même de réussite de la psychothérapie.
Si l’Évaluation thérapeutique se présente comme un paradigme d’évaluation relativement récent, comment cette méthode est-elle née ? Qu’est-ce qui la différencie réellement de l’évaluation psychologique classique ? Quels sont les fondements théoriques qui la soutiennent ? Présentation de cette approche
par l’un de ses pères fondateurs.
L’évaluation psychologique a longtemps été envisagée seulement dans ses aspects contributifs au diagnostic des troubles psychopathologiques ou à l’organisation
de la prise en charge qui en découle. L’Évaluation thérapeutique (ET), termes introduits par Stephen E. Finn en 1997, se réfère à une technique clinique qui considère l’examen psychologique et la restitution des résultats au patient comme une forme d’intervention thérapeutique brève.
La question de la névrose se pose encore aujourd'hui, en dépit des apparences : en effet, masqué le plus souvent par les troubles plus actuels, ou escamoté par la disparition du terme de névrose dans le DSM, le fonctionnement névrotique n'en continue pas moins à exister. Dans ce domaine, les troubles du registre obsessionnel, chez l'enfant et l'adolescent, posent avec une acuité particulière la question du diagnostic différentiel - étroitement associée à celle du pronostic.
Quels fonctionnements psychiques, quelles organisations psychopathologiques trouve-t-on derrière les manifestations du registre obsessionnel, aujourd'hui décrites en termes de TOC ? Quel devenir pour ces enfants et ces adolescents ?
Le bilan psychologique, entendu dans toute sa complexité, grâce à la subtilité avec laquelle il appréhende
les différentes facettes de la personnalité, offre un apport précieux pour la compréhension de ces troubles
et une aide au diagnostic et aux propositions de prise en charge. Cet ouvrage, articulant théorie psychanalytique
et clinique du bilan, en offre une illustration éclairante.
Les fonctions du psychologue militaire dans le Service de santé des armées évoluent : outre l’examen psychologique des candidats à l’engagement et des militaires à des fins de diagnostic psychopathologique, des missions nouvelles lui incombent. Il met son expertise et sa connaissance de l’armée au service de la prévention et du dépistage précoce des troubles liés au syndrome de stress post-traumatique en mission extérieure. Le positionnement du psychologue clinicien, son autonomie technique et l’absence de pouvoir décisionnel contribuent à l’impartialité et à la reconnaissance de son avis.
L’objectif de ce colloque qui portait sur un thème majeur en psychologie, « le dit et le non-dit », était de faire « plancher » des cliniciens sur la question de la restitution des données aux patients et aux tiers pour conférer à l’évaluation projective un statut de véritable acte thérapeutique (avec le patient) et pédagogique (avec les équipes).
Cette fin d’année s’est teintée de noir. Un certain nombre de personnalités illustres du monde de la psychologie et de la psychiatrie nous ont en effet quittés ces derniers mois.
Se contenter de commenter les performances cognitives des enfants dits « surdoués » ne peut suffire pour les comprendre et proposer des modalités de prise en charge adaptée à leurs souffrances. Au contraire, une approche dynamique du fonctionnement psychique peut prendre tout son sens ici : par un bilan psychologique complet de l’enfant, il devient possible de présumer la fonction du « surinvestissement de la pensée », d’appréhender le sujet dans son ensemble et de remonter à la source du trauma.
Les instruments dont disposent les psychologues cliniciens (questionnaires, entretiens structurés) montrent forces et faiblesses. Un nouvel outil, tant destiné à l’exercice clinique qu’à la recherche en psychopathologie, vient tenter de conserver la richesse du vécu tout en se prêtant à une analyse quantitative : l’Entretien semi-structuré multiregistres (ESM). Étudiant lors de chaque entretien une série de cinq registres et suivant un algorithme de présentation rigoureux, l’ESM fournit un matériel clinique riche, auprès des adultes, enfants et adolescents. Présentation.
Les possibles souffrances narcissiques d’une mère et d’un père lorsqu’ils se séparent se répercutent sur leur vie, sur leur relation, et surtout, sur leur relation à l’enfant. Ce dernier, instrumentalisé, enjeu des conflits pour sa garde, pourrait alors souffrir d’une forme d’assujettissement à l’un des parents pour rejeter l’autre et se couper de toute relation avec lui. Richard A. Gardner a proposé d’isoler un syndrome à partir des signaux cliniques observés dans ces situations de séparation conflictuelle. Voici les critères d’évaluation diagnostique qu’il propose.