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En parallèle de notre progression sur le terrain,
il semble qu’un fossé se creuse avec les universités
de psychologie concernant la formation des étudiants
et futurs psychologues à la pratique en soins palliatifs.
Les modules de formation intègrent parfois quelques heures
dédiées aux soins palliatifs, mais cela reste très modeste
et aléatoire d’une université à l’autre.
À l’heure où la question des stages, de leur gratification, de leur durée, de leur place
dans la formation des psychologues, anime étudiants et associations de psychologues,
cela dans l’indifférence des pouvoirs publics, cette interview présente un modèle
de formation pratique qui pourrait faire rêver d’aucuns. Et, peut-être que, dans ses
multiples aspects, elle donne matière à réfléchir sur l’élaboration du modèle français.
Lorsque nous avons lancé cette enquête nationale, lors de la rentrée universitaire 20132014,
l’heure était
au moratoire concernant l’obligation de gratification des stages de plus de deux mois en psychologie. Aujourd’hui,
le moratoire est levé, pour autant aucune solution n’a été trouvée malgré le temps écoulé. Voire pis encore,
puisque la singularité de notre formation semble déniée. L’analyse des réponses à l’enquête témoigne des réelles
conséquences de l’obligation de gratification des stages sur la formation des psychologues. Le SNP, le SIUEERPP, l’UNSA
Santé et Sociaux et la CFDT appellent à la mobilisation, le 20 septembre prochain, pour faire entendre notre voix.
Nous nous y associons par la publication de ces résultats probants qui, espérons-le, sauront convaincre
les décideurs.
Cet ouvrage explicite l'ensemble des missions du psychologue de l'Éducation nationale et montre comment celui-ci doit développer ses compétences aussi bien dans le domaine de l'écoute et de l'évaluation des demandes qui lui sont faites, que dans le domaine des relations avec les autres intervenants du champ sanitaire et social.
Lieu d’expression des différents courants d’opinion, Le Journal des psychologues
a ouvert ses pages l’an passé tant aux défenseurs d’un doctorat professionnel qu’aux partisans de ce qu’ils considèrent comme une alternative, la certification Europsy *.
Dans le prolongement de ces réflexions menées sur la nécessité de faire évoluer et revaloriser la profession de psychologue, et notamment le cursus de formation initiale,
cet article propose de jeter un regard sur la manière dont les pays anglo-saxons ont pris le parti de répondre aux besoins de formation hautement qualifiée via les différents
types de doctorat.
Un événement vient de se concrétiser : le processus d’application d’EuroPsy en France est entré dans une phase nouvelle, puisque le Comité français de délivrance de la certification EuroPsy (CoFraDeCEuroPsy) va être « cogéré » par la Fédération française des psychologues et de psychologie (FFPP) et la Société française de psychologie (SFP), cela faisant suite à une phase de concertation de plusieurs mois.
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a rendu publics 1, le 16 juillet 2012, les « Référentiels de compétences en licence » qui définissent le cursus universitaire » :
« Le modèle de formation en psychologie tend à suivre un mouvement de comparabilité en Europe par la voie de la certification EuroPsy directement inspirée du modèle de plates-formes communes des directives européennes concernant les qualifications professionnelles et visant la libre circulation des travailleurs en Europe. (cf. Le rapport Tuning, 2005 pour la psychologie, est en cours de diffusion 2.) »
Si chacun s’accorde à dire que la profession de psychologue doit évoluer, notamment dans le cursus de formation initiale, tous ne s’entendent pas sur la manière… Nous nous faisons le lieu d’expression des syndicats, et plus largement des courants d’opinion, des différents points de vue sur cette question qui suscite les passions et les interrogations. À l’instar d’Albert Ciccone et Benoît Schneider qui en avaient débattu dans le numéro de décembre-janvier, le secrétaire général et les membres de la commission Université du SNP ont accepté de se plier à l’exercice. Ils reprennent pour nous les positions du syndicat sur la formation des psychologues et son évolution vers un doctorat, et exposent les déterminants et conditions de sa mise en œuvre.
Une belle victoire en ce mois de mai pour la profession ; une victoire de l’unité et du rassemblement révélée par deux excellentes nouvelles coup sur coup qui prouvent que l’engagement commun peut parfois porter ses fruits.