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Grossesse à haut risque, pathologie obstétricale, menace d’accouchement prématuré, comment une annonce médicale au décours d’une hospitalisation vient ébranler chez les futurs parents le devenir d’une grossesse ou la naissance de leur enfant. Nous verrons, à travers l’étude de deux vignettes cliniques, comment le psychologue peut être ce lien nécessaire entre les médecins, les sages‑femmes et la patiente.
Face à l’intensité et à la fréquence des comportements d’agitation rencontrés dans les unités de soin, à l’importance des troubles cognitifs et aux difficultés de communication avec les patients, les professionnels se trouvent confrontés à de nombreux dilemmes et impasses, pris entre contraintes et soins. Un travail constant d’élaboration d’un savoir-faire est nécessaire et repose sur le maintien d’une dynamique entre formalisation et réflexivité.
Les réactions des patients face à leur hospitalisation, notamment en services pédiatrique et psychiatrique, suscitent des interrogations quant au rapport des sujets au soin. Vécue de manière douloureuse et pouvant remettre en cause le fait même de vivre, l’hospitalisation renvoie aux angoisses de séparation et, de fait, relève d’un travail de deuil. Quels sont les étapes, les « temps » repérés ? Comment oeuvrent les équipes dans l’accompagnement des sujets, de leur admission à la sortie ?
À l’adolescence, quand les objets d’étayage parentaux, notamment, sont défaillants, l’investissement de soi devient difficile à réaliser ; des « trous » dans la représentance psychique du sujet se forment, laissant place à des débordements pulsionnels et émotionnels. Le corps devient alors le lieu par lequel certains tentent de résoudre leurs conflits allant parfois jusqu’à une mise en acte suicidaire. Cet article, issu de l’ouvrage L’Adolescence et la mort, publié sous la direction d’Yves Morhain chez In press (voir p. 75), observe l’aide que peut apporter une psychothérapie à médiation dans l’élaboration de cette violence.