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Dans quelles mesures un processus d’acculturation est-il à l’œuvre chez des mineurs isolés étrangers s’agissant de l’acte de se nourrir ? À la lumière de quelques vignettes cliniques, l’auteure présente des éléments de réponse s’étayant sur ses observations au sein d’une maison d’enfants à caractère social (mecs), mais aussi sur la prise en compte des dimensions culturelles et individuelles se manifestant durant les repas.
Les jeunes mineurs étrangers justifient souvent leur demande d’exil par un passé de vécus traumatiques
auquel ils veulent échapper. Mais, pour justifier leur avenir dans le pays d’accueil, ils s’enferment dans une obligation
de réussite au service de laquelle la tentation de couper avec ce passé peut obérer l’aboutissement même de leur projet.
Comment peut-on alors les accompagner dans ce cheminement singulier ?