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Face à la guerre mondiale désastreuse pour les peuples européens, pessimiste sur l’avenir de la civilisation, inquiet pour l’avenir de la psychanalyse, Freud s’appuie sur des observations menées sur les névroses de guerre pour relancer et réorienter ses élaborations théoriques, refonder l’appréhension de l’inconscient et construire ce que l’on a appelé la « deuxième topique ». On comprend bien ici la manière dont s’effectue, au sein de la conceptualisation psychanalytique, l’ouverture de nouvelles voies.
À l’adolescence, quand les objets d’étayage parentaux, notamment, sont défaillants, l’investissement de soi devient difficile à réaliser ; des « trous » dans la représentance psychique du sujet se forment, laissant place à des débordements pulsionnels et émotionnels. Le corps devient alors le lieu par lequel certains tentent de résoudre leurs conflits allant parfois jusqu’à une mise en acte suicidaire. Cet article, issu de l’ouvrage L’Adolescence et la mort, publié sous la direction d’Yves Morhain chez In press (voir p. 75), observe l’aide que peut apporter une psychothérapie à médiation dans l’élaboration de cette violence.