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Depuis l’introduction du concept de care en 1967, et pour répondre à l’évolution sociétale sur les questions liées à la fin de vie, le législateur n’a eu de cesse de réécrire les textes de loi transformant peu à peu la philosophie des soins en phase terminale au profit d’une médecine palliative. Serait-ce là le signe d’une société qui souhaiterait s’affranchir de l’angoisse liée à la mort ? Les auteures interrogent ici l’influence exercée par ce cadre législatif sur les positions subjectives de chacun et ce que peut apporter la psychanalyse pour penser notre rapport au réel, à la maladie et à la finitude.
Le cadre culturel offre des rituels qui entourent les grands événements de la vie d’une personne : naissance, mariage, mort. Ces rituels, hérités, signent une transmission et inscrivent le sujet dans un cadre d’appartenance. En ce sens, l’auteure pose l’hypothèse que le rapport à la culture peut s’appréhender de la même manière que le rapport à la mère, sécurisant et contenant, mais aussi paradoxal quand la culture devient objet de clivage. Elle s’appuie sur le contexte culturel tunisien pour en faire la démonstration.
C’est Tommy Caldwell, grimpeur professionnel, qui dit ces mots en parlant d’Alex Honnold, grimpeur lui aussi, qui pratique ce qu’on appelle Free solo ou Solo integral. Il fait de l’escalade en libre, à mains nues, sans corde. Le film raconte l’exploit insensé d’Honnold, gravir la paroi du mythique El Capitan 1, dans le Yosemite National Park en Californie. « Trois mille deux cents pieds de granit pur » bloc, immense, effrayant.
La médecine répugne bien souvent à prendre en compte le « drame subjectif » du malade. Pourtant, permettre au patient d’exprimer et d’associer librement sur ce qui lui arrive est une étape importante dans son parcours médical. Le cas particulier du combat contre la mucoviscidose, où la question de la mort est omniprésente, la perception qu’en ont les malades et les médecins, laissent percevoir combien la peur de l’échec et les fantasmes d’immortalité s’entrechoquent dans les discours. Au-delà d’une éventuelle victoire contre la maladie, quel goût aurait celle-ci si l’envie de vivre n’avait pas été soutenue… ?
Si un espace de parole n’est pas offert pour que les mots fassent leur office, pour que le réconfort et le chagrin s’y installent, que les rites s’y déploient, alors le « refoulé », la « mauvaise intégration » du mort et autres « ratés des funérailles » apparaissent. Si le corps‑mort trouvait auparavant sa place dans la mémoire des survivants, désormais, faute d’aménagement par la parole partagée, faute de gestion dans la psychologie des profondeurs, il devient gênant et même en trop. D’où un corps de plus en plus « arrangé », « escamoté »…
Notre époque vit un rapport au temps singulier et paradoxal parfois, et les enfants,
comme ceux qui en ont la charge, n’y échappent pas et se doivent de composer avec.
Aussi que nous dit la clinique du temps chez l’enfant au regard de l’accélération
contemporaine des rythmes auxquels ils sont assujettis ? Entendre le discours de ces
enfants nous donne quelques clés de compréhension de leur entrée dans la temporalité,
de leur rapport à la mort ou encore de leur projection dans l’avenir…
À l’heure d’un basculement
épistémologique de l’ancien
modèle de l’accompagnement
et des soins palliatifs vers
un modèle de « médecine
palliative », les psychologues
ont plus que jamais une place
à occuper dans ces services, pour
se faire les garants d’une éthique
humaniste.
Lorsque l’enfant en bas âge est confronté à
l’effraction de la maladie et à l’irruption de
la mort dans sa vie, comment lui permettre
de s’adapter à cette réalité et de devenir
autonome malgré tout ? Comment soutenir
les liens familiaux qui peuvent être amenés
à évoluer au fil du temps ? Comment aider à
cheminer sur ce parcours jalonné de pulsions
de vie et de pulsions de mort ? Le suivi d’Anna
et de sa famille sur quelques années nous
plonge au cœur de cette clinique spécifique.