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Le Code de déontologie des psychologues a la responsabilité professionnelle pour principe fondamental. Pourtant, que se passe-t-il lorsqu’une plainte est déposée contre un psychologue ? Devant qui doit-il rendre des comptes ? L’auteure partage ici une étude menée à l’échelle européenne portant sur différents modèles traitant de plaintes et litiges entre psychologue et usager. La profession des psychologues en France trouvera-t-elle un jour sa propre approche, inhérente à ses spécificités, sa culture et son histoire ?
Dénonçant un glissement vers une tendance à vouloir uniformiser les soins, à introduire des procédés de normalisation qui excluent la dimension subjective ou même à transformer le soin psychiatrique en produit commercial, c’est une invitation à résister qui est lancée ici ! Introduire un tiers régulateur pour faire respecter la singularité du psychologue dans la prise en charge hospitalière et le représenter de manière efficace dans l’ensemble de la société, un défià relever ?
Travail clinique mal protégé, compétences et missions mal connues, absence lors des négociations avec les pouvoirs publics, vulnérabilité institutionnelle dans le secteur public, rôle du maître de stage ou superviseur imprécis… sont autant de situations qui témoignent des fragilités des psychologues face aux différentes formes de hiérarchie et dont les effets négatifs peuvent impacter tant les professionnels que leurs patients. Trouver des solutions pour organiser et structurer la profession, n’est-ce pas là l’impératif face auquel les psychologues ne peuvent désormais plus reculer ?
Comment faire valoir l’indépendance du psychologue face à des exigences managériales qui vont parfois à l’encontre de l’éthique même de notre profession ? Placer le Code de déontologie au rang des décrets est une solution qui permettrait d’asseoir la place du psychologue dans les systèmes hiérarchiques, de légitimer et de définir son expertise.
Les discussions autour de l’idée de la création d’un ordre des psychologues vont et viennent depuis au moins trente ans ; elles étaient déjà incluses dans les débats qui ont précédé la légalisation du titre de psychologue en 1985, mais elles prennent un caractère crucial depuis quelques années.