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Face à des personnes incarcérées présumées coupables ou condamnées pour des infractions à caractère sexuel qui peuvent nier les faits qui leur sont reprochés et adressent rarement de demandes de soins, les cliniciens ont à repenser leur pratique et les modalités de prise en charge classiques. Ces dispositifs de suivi singuliers en smpr sont une piste possible. Et la présentation du cas clinique de M. L., incarcéré pour des faits d’agression sexuelle sur sa fille, vient témoigner de ce travail de prise en charge spécifique au long cours, groupal et individuel, qui permet une mise en mouvement de la vie psychique et un cheminement autour des faits.

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